Une nouvelle page se tourne en quittant Gili Air. Nous reprenons une derniere fois le fast boat pour nous rendre à Amed et récupérer notre bolide, resté au parking de l'hôtel . Nous en profitons pour déjeuner au Mama Café ou on est accueilli en vieilles connaissances . La plage de Jemeluk s'étend devant nous , particulièrement calme et accueillante. Cela nous fait drôle de voir cette nonchalance comparée à l'effervescence de Gili air ( même si ce n'était pas la grande folie) . Nos masseuses nous ont tout de suite envoyées de grands sourires en espérant travailler un peu. Mais nous n'avons pas le temps et prenons rendez vous pour la fin du mois, car vous l'avez compris nous reviendrons terminer notre séjour , au calme , bien loin de la foule que l'on aurait rencontré à Seminyak ou Jimbaran ..... Nous ne sommes pas des adeptes de club Med ou autres grands resorts ( petit clin d'œil à Marie).
Pour se rendre à Lovina , nous empruntons la route côtière du nord . Nous avons 88 km à faire, donc un très gros déplacem ent ( même si vu de France , cela peut paraître enfantin ) . La route n'est pas trop vilaine, mais envahie de camions surchargés auxquels on ajoute des centaines et des centaines de scooters qui slaloment entre voitures et camions . Bilan, nous mettons près de 4:00 lorsque nous arrivons à notre Hotel de Lovina , juste après l'orage qui s'est abattu sur la région. Le parcours effectué n'a pas d'attrait particulier , on sent bien qu'ici, le tourisme n'est pas la ressource principale . Mais ne nous en plaignons pas , c'est ce que nous recherchons. Tout le long de la route , nous avons eu droit à de très grand sourires accueillants ( ces Balinais ont vraiment la banane 😄) . Petite anecdote , nous nous sommes arrêtés à un carrefour Market à Singaraja ( désolés , nous n'avons pas trouvé de Hyper U 😜) . En rentrant dans le magasin , nous avons dû passer en revue devant une demi douzaine d'employés les mains jointes et le sourire jusqu'aux deux oreilles en signes de bienvenue. On en était gêné tellement ils étaient contents de nous voir.
En arrivant à Lovina , on reprend contact avec les touristes , même si ce n'est pas véritablement la cohue . Nous retrouvons les nombreux restaurants et bars de plage . La très grande plage de sable noir semble calme enfin de ce que nous en voyons car la nuit est arrivée . Un match de volley ball a lieu sur la place de la plage ce qui donne un air de fête à cette soirée.
Pourquoi Avons nous choisi Lovina ? Et bien c'est au bord de la mer et tout près de Munduk avec ses waterfalls et lacs magnifiques. Nous comptons également reprendre contact avec les rizieres et les temples ..... Trois jours seront ils suffisants??
Ce matin , nous faisons un peu connaissance avec le quartier où nous avons posé nos valises . Car en fait Lovina, c'est un peu comme à Amed , c'est une succession de petits villages qui s'étirent le long d'une route côtière sur plusieurs kilomètres . Nous sommes à kalibukbuk qui semble être le centre de Lovina , en tout cas le plus animé avec ces petits restaurants et bars à musique. De plus , comme on est en week end, des matchs de volley ball sont organisés chaque soir vers 20:00 en attirant une foule de locaux et de touristes. Par contre nous sommes un peu déçus de notre Hotel qui , même si la piscine est super belle , n'a rien de bien attirant et de chaleureux et qui se trouve en dernier sur la liste de nos coups de cœur . Enfin , c'est calme et on y dort bien c'est le principal.
Kalibukbuk Allez !départ pour une journee découverte dans la région de Munduk . GPS de Google calé sur le tableau de bord , nous abordons la montagne par de petites routes sinueuses . Notre Katana s'essouffle rapidement et très souvent, je suis obligé de monter en première . Pour tout arranger , les gros nuages noirs stationnés sur la montagne laissent maintenant une pluie soutenue . La vue doit être magnifique mais la visibilité est plus que moyenne . La végétation est luxuriante. L'herbe, sur la chaussée est verte et relativement haute . Nous en déduisons que cela ne doit pas être la première ondée de l'été .. La température avec le temps et l'altitude à nettement baissée . Le thermomètre doit être plus près des 20° que des 30°. La route est très étroite et nous oblige à nous arrêter dès que nous croisons un autre véhicule. Les virages , en épingles à cheveux présentent à chaque fois un très fort pourcentage. Nous avons du , à trois ou quatre reprises , faire marche arrière pour prendre un peu d'élan pour arriver à gravir jusqu'au virage suivant . Notre voiture , même en première refusait de monter. Brigitte passe son temps accrochée à la poignée du tableau de bord, moi mon tee shirt était moite ...
Heureux d'arriver en haut et de découvrir un super panorama...... Un peu bouché par les nuages. Le soleil refait de timides apparitions, mais la température à bien chutée . Nous surplombons les lacs Tambiligan et butan, autour desquels s' accrochent de petits temples endormis , loin de l'effervescence des villes côtières .
Le lac Tabiligan et le lac Butan Malgré le temps maussade, on recherche nos petites waterfalls dégotées la veille dans notre Lonely Planet, les " Banyumala Twin waterfalls. Enfin nous trouvons un panneau indicateur on se gare et on s'apprête à partir pour 3 km , à la recherche de nos cascades , quand un local nous aborde en marquant sa surprise de nous voir partir à pied alors que l'on peut y aller en voiture . Il y aurait un parking en bas , il resterait seulement 500 mètres à terminer à pied . Oui mais voila , la route est, elle aussi abrupte et surtout complètement défoncée ?. Descendre c'est bien , pourvu que l'on puisse remonter.. On compte surtout sur la gentillesse des balinais en cas de problème . Petit parking trouvé , on continue la descente à pied et c'est tout autant défoncé que la route et plus ,pour tout arranger , il s'est remis a pleuvoir. On approche du but et on entend le bruit de la cascade . Soudain on arrive devant un ecabane péage pour pénétrer dans l'enceinte des cascades . 2000 roupies et notre argent est sagement à l'abri dans notre voiture. " We have no money " et a ce moment là , miracle , un jeune couple de Sumatra , nous a offert notre visite . On croit rêver , de plus ils refusent d'être remboursés . On termine la descente ensemble , et enfin on découvre un petit paradis.
Une petite vidéo à regarder avec le son à fond, comme si vous y étiez...
Un peu de fraîcheur... La remontée a été plus simple que prévu, on dégote un excellent restaurant panoramique à proximité du petit village de Munduk ou l'on peut admirer la luxuriance de la jungle ainsi que la beauté des champs d' hortensias bleus . On ne s'attendait vraiment pas à trouver cette fleur à Bali.
On continue notre descente vers la côte et nous nous arrêtons visiter le plus grand temple bouddhiste de Bali , le Brahma Vihara Arama.
Brahma Vivara Arama On termine notre escapade de la journee a Air Panas Banjar , source d'eau chaude sulfureuse . On prend un bon bain jaune a 38° et on rentre à Kalibukbuk juste avant la nuit .
Air panas Banjar Petit clin d'œil à Elodie ....nous lui souhaitons une bonne fête .
Les paysages extraordinaires de la montagne et des cascades nous ont enthousiasmés. On se rend ce matin aux waterfalls de Gitgit situées à une vingtaine de kilomètres de kalibukbuk. Cette fois la route est bien meilleure , mais la circulation plus dense.
Sur la route de Gitgit Si le bruit de l'eau s'écrasant contre les rochers parvient à nos oreilles depuis l'entrée du site, les chutes d'eau de Gitgit ne sont visibles qu'après une petite marche nous conduisant au pied du bassin après avoir subi les assauts des vendeurs en tous genres qui longent le chemin menant à la cascade impressionante par sa hauteur (près de 40 mètres)
Waterfalls de Gitgit Déjeuner très sympa dans le site de Gigit et en route pour Singaraja. Cette ville de 120 000 habitants est une ville portuaire avec un intérêt touristique assez limité. Nous avions lu que le front de mer avait bénéficié de l'architecture hollandaise ,hollandais présents de nombreuses années . Elle était même la capitale de Bali pendant cette période coloniale avant de céder définitivement sa place à Denpasar . Ce que nous avons surtout vu à Singaraja, sur le front de mer , c'est surtout des pauvres et des bidonvilles donnant directement sur la plage . Ici on est loin du luxe des resorts du sud . Mais malgré tout , ces habitants sont d'une gentillesse extrême et viennent échanger avec nous un sourire jusqu'aux deux oreilles ...belle leçon que ces gens là nous donnent
De Gitgit à Singaraja.. Retour sur Lovina , que nous délaissons à contre cœur . Nous prenons un bon bain dans la piscine et on décide d'aller sur la plage assister au coucher de soleil qui selon le Lonely Planet serait splendide à Lovina Beach. Mais voila , changement de programme , en lieu et place , on a eu droit à un très bel orage et une pluie diluvienne pendant plus de deux heures. Pas grave ....
Après le beau temps ...la pluie Ce matin , le soleil est de retour et c'est heureux car nous partons faire du vélo avec notre ami Komang rencontré par hasard en début de séjour . Il nous a concocté un petit parcours facile à travers la campagne alentour . Seulement ici , la campagne est synonyme de montagne et très vite on est dans le rouge et on menace d'exploser tous les trois cents mètres .... Même lui s'effondre régulièrement sur le bas côté. Donc, la plupart du temps, c'est le vélo a la main que nous découvrons ces magnifiques paysages , la récolte du clou de girofle et la bonté des villageois . Komang, tu avais mis la barre un peu haute , mais on ne t'en veut pas tellement tu es gentil. Au revoir Komang et terima kasih
Balade a vélo avec Komang On quitte donc Lovina pour Pemuteran. Nous avions choisi cet endroit pour sa proximité avec la montagne et Munduk et son bord de mer . De la plage, on n'en a pas profité et c'est dommage car " le Centre ville " rassemblé autour de la baie , a l'écart du vacarme de la route côtière en fait un endroit très sympathique à flâner.