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Le Vietnam du sud au nord, du détroit du Mékong à la magnifique baie d’Halong. Un voyage riche en aventures, rencontres authentiques, paysages époustouflants et découvertes culturelles inoubliables.
Du 6 mars au 7 avril 2025
33 jours
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Un Mois…

Du Sud au Nord…

1️⃣ Ho chi Minh, 2 jours

2️⃣Mui Né, 4 jours

3️⃣Delta du Mékong ( My tho; Ben Tre, Tra Vinh; Can Tho; Long Xuyen) 5 jours

4️⃣Ho chi Minh, 2 jours

5️⃣Vol vers Da Nang / Hoi An

6️⃣ Hoi An (Cam Thanh, Tra Que) 2 jours

7️⃣Hoi An (la vieille ville, les plages) 3 jours

8️⃣Hue; 3 jours

9️⃣Thuy Bieu / vol vers Hanoï

🔟 Hanoï (découverte de la vieille ville) 2 jours

1️⃣1️⃣Hanoï ( village de Dong Lam; village de poterie Bat Trang)

1️⃣2️⃣Hanoï (village d’encens Quang Phu Cau; village de laque Ha Thaï)

1️⃣3️⃣ Mai Chau ; 1 jour

1️⃣4️⃣Pu Luong; 1 jour

1️⃣5️⃣Ninh Binh (la baie d’Halong terrestre) 1 jour

1️⃣6️⃣La Baie d’Halong / Baie de Bai tu Long (mini croisière) 2 jours

1️⃣7️⃣Hanoï et vol vers CDG ✈️( fin de nos aventures)

"Dù đi bốn phương trời, lòng vẫn nhớ về Hà Nội."

"Même en voyageant aux quatre coins du monde, le cœur se souvient toujours de Hanoï."

Publié le 6 mars 2025

Cette année, nous avons décidé de rompre avec nos habitudes et de laisser derrière nous la Thaïlande, notre destination habituelle, pour explorer les mystères du Vietnam. Notre aventure commencera à Ho Chi Minh Ville (ex Saigon), une métropole vibrante, avant de nous conduire à Mui Né, célèbre pour ses plages dorées et ses dunes de sable spectaculaires. Nous prévoyons de traverser le Delta du Mékong, un dédale de rivières et d'îles luxuriantes, en visitant Ben Tre, Tra Vinh, Can Tho et Long Xuyen. Ensuite, nous découvrirons le centre du Vietnam avec Da Nang, la ville historique de Hoi An, et l'ancienne capitale impériale de Hue. Enfin, notre périple nous mènera à Hanoi et sa campagne environnante, incluant Mai Chau et Pu Luong, avant de nous émerveiller devant la majesté de Ninh Binh et de la baie de Ha Long. Nous sommes impatients de découvrir le Vietnam et ses trésors cachés, un véritable joyau de l'Asie du Sud-Est.

6
mars
6
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Ce matin, réveil à l'aube pour un départ de Saintes à 5h05. Un peu de caféine , histoire d’augmenter l'excitation du voyage et direction la gare où nous attend notre TER

🚅 À Angoulême, notre TGV est pile à l'heure, à croire que ponctualité rime avec train 🤣.

Brigitte rêve d’un avion avec autant de confort… 

Prochaine étape : Roissy Charles De Gaulle, où nous espérons que les avions décollent aussi bien que nos espoirs d'aventure. Vol prévu à 12h40. Pour le moment, tout est parfait, croisons les doigts pour que ça continue …

Ça y est, notre aventure débute à la gare TGV Charles-de-Gaulle, où nous sommes arrivés pile à l'heure. Avec une petite pointe d’inquiétude, nous nous dirigeons rapidement vers le terminal 2E, car depuis hier, je me bats avec l'enregistrement en ligne de nos billets, mais sans succès... Heureusement, une agréable surprise nous attend ! Le terminal 2E est tout proche de la gare. En un rien de temps, nos bagages sont enregistrés et nous avons nos billets en main. En fait, notre vol avec Vietnam Airlines a été transféré sur Air France ! Tout se déroule donc à merveille.

Nous avons maintenant deux heures devant nous avant l'embarquement. Alors, devinez où nous nous trouvons ?

Et oui, on en profite pour visiter notre Dame … 

Mais non, nous sommes tranquillement installés à la terrasse d’un bar a déguster un grand café allongé car l’attente va être longue…

Vive les vacances…. 

Notre avion a ouvert ses portes et nous pouvons enfin embarquer … premières constatations, il y a du monde… même beaucoup de monde je pense que les prochaines heures vont être pénibles … mais quand on aime …. On supporte

Allez en route  

Cerise sur le gâteau, l’avion est plein, mais il y a 2 ou 3 travées d’incomplètes… dont la nôtre … Brigitte est aux anges , elle va pouvoir allonger ses jambes pour dormir. … voilà, il ne vous reste plus qu’à nous souhaiter bon voyage …. Maintenant , on se revoit à Ho Chi Minh ville ( merci Brigitte et Rémy de nous faire voyager 🤣)

7
mars
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mars
Publié le 8 mars 2025

La petite vidéo du jour

Nos premiers pas à Saïgon… 

Quelle nuit ! On n’est plus habitués aux vols sans escale… 12 ou 13 heures sans bouger les jambes, c’est interminable ! Mais franchement, Air France a assuré. Ils nous ont vraiment chouchoutés tout au long du trajet. Ça mérite d’être souligné ! On a entamé la descente vers 7h et touché le sol à 7h50, avec 25 minutes d’avance (sympa comme début). Fatigués, mais prêts à attaquer nos vacances et découvrir le Vietnam, en commençant par Saïgon (ou Ho Chi Minh-Ville, depuis juillet 1976). Perso, je préfère « Saïgon » – c’est plus joli et surtout plus court !

Depuis l’avion, on a eu un aperçu des méandres du Mékong. C’était pas mal, mais je m’attendais à quelque chose de plus vert, plus luxuriant… À voir de plus près ! Bon, je l’avoue, j’ai toujours Bangkok en tête et c’est difficile de ne pas comparer. Les temples, les dorures, le Chao Phraya… Mais à Saïgon, ce qui m’a déjà marqué, c’est la gentillesse des gens. Ça, c’est un point commun !

Côté aéroport, par contre, c’était moins glorieux… 1h15 pour passer la douane, je crois que c’est notre record. Nos valises ? Elles nous ont attendu bien sagement pres du tapis roulant pendant qu’on piétinait. Heureusement, notre chauffeur était là, avec un SUV climatisé – un vrai bonheur avec 35° dès 9h du matin ! Direction le centre de Saïgon. Et là, découverte : la circulation est un vrai spectacle. Des motos partout, on dirait des essaims de criquets ! Traverser la rue, c’est clairement sportif même si on attend le petit bonhomme vert.

Montés sur des motos sauvages  ils traversent nos villages… 
Même ce petit bonhomme vert n’est pas un gage de sécurité.. 

Petite mésaventure à l’arrivée : le chauffeur s’est trompé d’hôtel. Mais pas de panique, on reste zen, et en 30 minutes, problème réglé. On peut enfin se poser.dans le bon hotel

Après ça, on a exploré un peu le quartier, rencontré des Vietnamiens du Val-d’Oise (le monde est petit, hein ?), et déjeuné dans un resto thaïlandais. Une transition douce avant de tester la cuisine vietnamienne. Ensuite, sieste express – indispensable après une nuit pareille.

En fin d’après-midi, requinqués, on est repartis se balader. Moins chaud, mais toujours autant d’animation dans les rues. On a atterri au marché de Bến Thành, très animé . Après quelques achats, on s’est offert un massage pour 10€ – franchement imbattable !

Et pour le dîner, Brigitte a testé un plat vietnamien, tandis que moi, j’ai craqué pour la cuisine italienne. Deux bières plus tard, on est rentrés à l’hôtel, ravis de cette première journée riche en émotions… même si la fatigue a vite pris le dessus !

8
mars
8
mars
Publié le 9 mars 2025

Ce matin, notre aventure commence avec Mister Tho, notre chauffeur, pour explorer quelques joyaux architecturaux datant de l'époque coloniale française.

Notre première halte sera la Poste Centrale, nichée dans un quartier plein de charme. Cet édifice, construit entre 1886 et 1891 par des architectes français, se distingue par un style unique mêlant influences européennes et asiatiques. À l'intérieur, on peut admirer un magnifique dôme, des cartes historiques de Saïgon et de la région, ainsi qu'un portrait de Hô Chi Minh. Malgré la foule de touristes, le lieu conserve tout son attrait avec ses services postaux toujours en fonction.

Juste devant, la Cathédrale Notre-Dame de Saïgon nous attend, également appelée Notre-Dame de la Paix. Bien qu'en rénovation depuis six ans, ses dimensions impressionnantes et son architecture majestueuse transparaissent à travers les échafaudages. La restauration n’est qu’ à moitié terminée et devrait s'achever en 2027.

La cathédrale de la Paix… 


Nous poursuivons notre route pour admirer le Siège du Comité Populaire de Ho Chi Minh-Ville, l'ancienne mairie centrale. Cet édifice est souvent considéré comme le plus beau bâtiment colonial de la ville, et son élégance en témoigne.

Ho chi minh… 

Non loin de là, nous faisons un dernier arrêt au Théâtre Municipal appelé aussi Opéra de Saïgon. Inspiré du Petit Palais de Paris et construit en 1900, ce lieu chargé d'histoire a autrefois servi de siège au parlement durant la guerre du Vietnam. Aujourd'hui, il est un centre culturel incontournable, accueillant ballets et opéras dans un cadre splendide.

Le théâtre de Saigon 

Quelle chance ! Aujourd’hui, c’est la Journée de la Femme. En flânant dans les jardins devant le siège du comité populaire, une ambiance particulière règne. Partout, des personnages en costumes traditionnels attirent le regard. On commence à prendre quelques photos, découvrant vite que tout le monde se prête volontiers au jeu, et même mieux : c’est exactement le but ! Plus tard, nous comprenons que cette mise en scène rend hommage à cette journée spéciale. Quelle heureuse coïncidence de pouvoir admirer ces costumes et ces figurants tous plus beaux les uns que les autres…. un moment mémorable que nous avons apprécié…


Pour l'occasion, j'avais préparé quelques vidéos à vous montrer... Mais le montage s'est avéré si long que j'ai dû abandonner l'idée. Promis, si les prochains jours tournent à l'ennui, je prendrai le temps de les finaliser pour vous en faire profiter !

Notre journée d'exploration devait se conclure au marché de Ben Thanh, que nous avions en réalité déjà découvert par hasard la veille au soir. Mister Tho nous y dépose en fin de matinée et doit revenir nous chercher après le déjeuner. Mais, familiers des lieux, nous décidons de le libérer, ce qui semble lui faire grand plaisir. Nous convenons alors de nous retrouver le lendemain.

De nouveau, nous déambulons à travers le marché très animé, idéal pour dénicher quelques souvenirs et faire quelques emplettes. Ce lieu remonte au 17ᵉ siècle lorsqu’il servait de point de rencontre aux petits marchands près de la rivière Saïgon. En 1870, l’administration coloniale française baptisa l’endroit "Les Halles Centrales", et en 1912, le marché fut déplacé dans un bâtiment flambant neuf, prenant alors le nom de marché de Ben Thanh.

Après un déjeuner bien sympa, nous regagnons notre hôtel à pied pour une courte sieste. (Une excellente habitude selon moi, mais Brigitte ne partage pas tout à fait cet avis !)

Revigorés, nous repartons en fin d’après-midi, cette fois en direction du district 3. Cette balade pittoresque, recommandée par Agoda, nous mène à travers des ruelles cachées où chaque détour révèle une surprise : une petite galerie d’art, un restaurant local ou encore un minuscule atelier d’artisans fabriquant des objets traditionnels.

Nous terminons la soirée dans un restaurant près de la rivière. La bière y est savoureuse, mais le bruit ambiant gâche un peu l’expérience à mon goût… dommage !

Épuisés par cette belle journée, nous commandons un Grab et rentrons tranquillement à l’hôtel, impatients de profiter d’une nuit bien méritée.

9
mars
9
mars
Publié le 10 mars 2025

Aujourd’hui, nous disons au revoir à Ho Chi Minh Ville pour partir 3 jours à la découverte de la côte. Comme à son habitude, Mister Tho nous récupère à notre hôtel à 9h00 précises. Direction : la station balnéaire de Mui Né, située à l’est de Saïgon. Mui Né est réputée comme étant « la » destination phare des kitesurfers, grâce à ses vents présents les trois quarts de l’année. Mais nous avons de la chance : en cette période, le vent est quasi absent, ce qui ne nous dérange pas du tout, car avouons-le, le sable emporté par le vent sur la plage n’a rien de très plaisant. Un autre point souvent évoqué à propos de Mui Né est sa popularité auprès des touristes russes. Toutefois, il semble que leur présence a diminué depuis la guerre en Ukraine. Autant dire que les avis sur cette destination sont mitigés. Pour notre part, nous voulons nous forger notre propre opinion et ne manquerons pas de le partager.

Nous avons environ trois bonnes heures de trajet . La majeure partie du chemin se fait par autoroute, et la circulation, étonnamment, est bien plus fluide qu’à Saïgon. Seul petit détail amusant : les conducteurs vietnamiens ne s’embarrassent pas des règles classiques de dépassement. Ils doublent soit par la droite, soit par la gauche, et notre chauffeur, Mister Tho, ne fait pas exception . Tout est une question d’opportunité et d’espace disponible le moment venu.

Le silence s’installe rapidement dans la voiture, et nous en profitons pour somnoler un peu. La climatisation, réglée beaucoup trop basse, nous rappelle le mois de janvier 🥶. À mi-chemin, une pause bien méritée nous attend dans un grand café en bord de route. Nous offrons un café ( glacé) à Mister Tho, et entamons une conversation mémorable grâce à Google Traduction. Après quelques quiproquos, je réalise qu’il parle de nous en utilisant des termes comme « grands-parents », ce qui nous rappelle une situation similaire en Thaïlande, où nous avions entendu les mots « papa maman »en parlant de nous (il faut croire que nous prenons de l’âge). Une fois cette confusion dissipée, nous apprenons qu’il est père d’une fille de 13 ans et qu’il travaille dur pour subvenir à ses besoins. Pendant ce temps, Brigitte discute avec un groupe d’enfants d’une dizaine d’années, dont certains maîtrisent étonnamment bien l’anglais. Ces instants chaleureux ponctuent notre trajet avant de reprendre la route vers Mui Né.

Arrivée à Mui Né : premières impressions mitigées

En arrivant à Mui Né, nous sommes légèrement déçus. La ville est loin de l’image d’une station balnéaire branchée. Le bord de mer est bordé de quelques hôtels, entourés d’habitations plutôt rustiques, et les rues laissent à désirer en termes de propreté. Heureusement, notre moral remonte en découvrant notre petit resort. C’est un véritable coin de paradis, où nous pouvons enfin nous détendre autour de la piscine

Mais voilà que la pluie s’invite, rendant notre après-midi plutôt morose. Cela ne nous empêche pas d’aller explorer la plage, qui, à première vue, est presque inexistante, peut-être en raison de la marée haute ( á vérifier ) . Les quelques espaces sablonneux sont réservés aux plages privées.

Ce n’est pas grave : demain, le soleil est prévu au programme et nous espérons pouvoir pleinement profiter de cette destination pour éclaircir nos premières impressions..

10
mars
10
mars

Première mission ce matin : jeter un œil par la fenêtre pour voir si la météo a tenu parole... et le verdict est plutôt satisfaisant. Le ciel bleu est de retour, avec notre soleil préféré fièrement installé au beau milieu . Le petit-déjeuner au bord de la piscine confirme que la journée s’annonce prometteuse

Belle journée en perspective… 

Pleins d’énergie (ou presque), nous décidons d’enfourcher des vélos musculaires pour visiter le village de pêcheurs. Mention 5 petits coeurs ❤️❤️❤️❤️❤️ pour notre resort, qui non seulement s’assure qu’on ne manque de rien, mais nous prête également des vélos. En selle vers 10h, la chaleur est déjà bien présente ... Très vite, nous avons une révélation : les cotes ne sont pas faites pour nous. Nos vélos électriques resteront nos meilleurs amis !

Quelques kilomètres plus tard, nous atteignons le village, réputé comme l’un des plus beaux villages de pêcheurs du Vietnam. À l’entrée, des lettres géantes « I love Mui Né » nous accueillent avec un côté «hollywood ». Le front de mer a subi quelques aménagements pour contrer l’érosion, mais la bataille contre le plastique et les déchets semble encore loin d’être gagnée. Ici, ce sont les rois. Les quelques poubelles, bien trop petites, débordent depuis longtemps, et les odeurs de certains quartiers ne laissent aucun doute : on est bien dans un village de pêcheurs.

Rien ici ne retient notre attention.

Assoiffés de fraîcheur, nous prenons le chemin du retour… La baignade devient une obsession. Deux options s’offrent à nous: la piscine de l’hôtel ou la plage privée d’un resort luxueux avec un sable blanc à tomber. La plage semble tentante, mais difficile d’y accéder sans passer par la case accueil. Alors, on tente un coup de poker : déjeuner au resto du resort en échange d’un accès à la plage. Marché conclu !

Bon, on a bien failli se faire virer par un vigile soupçonneux , mais notre autorisation (reconfirmée par le restaurant ) a eu raison de lui.. La plage est presque déserte, car bizarrement tout le monde se presse autour de leur piscine géante. Un vrai paradis… jusqu’à ce qu’Éole se décide à souffler trop fort et répandre son fameux grain de sable… sur nos serviettes.

À 16h30, nous capitulons et rentrons dans notre havre de paix. L’après-midi se termine tranquillement au bord de notre piscine, bien plus calme. Une Tequila Sunrise à moins de 2€ ouvre la soirée, suivie d’un délicieux dîner accompagné d’une musique d’ambiance discrète. De quoi se préparer à une nuit réparatrice. Vraiment, ce resort est une petite pépite que l’on recommande sans hésiter !

11
mars
11
mars
Publié le 12 mars 2025

La météo semble avoir pris une bonne habitude : ce matin encore, le soleil et le ciel bleu sont bien présents’. On pourrait vraiment s'y habituer ! Comme hier, on s’installe au bord de la piscine pour déguster nos pancakes au chocolat et un excellent café vietnamien. Une matinée à ne rien faire nous attend, histoire de profiter du calme du resort avant une après-midi plus animée. Grâce à notre hôtel, nous avons réservé une excursion pour découvrir quelques merveilles autour de Mui Né.

Belle vie à Minhon …

À 13 heures pile, notre chauffeur arrive dans une magnifique Jeep bleu turquoise, prête elle aussi pour l’aventure.

Elle est jolie notre auto…. Brigitte adore la couleur… 

Premier arrêt : le Ruisseau des Fées, ou Fairy Stream (Suối Tiên en vietnamien). Ici, on enlève nos chaussures pour marcher pieds nus dans l’eau tiède du ruisseau. Une sensation vraiment agréable sous cette chaleur ! Mais ce n’est pas tout : les falaises qui encadrent le ruisseau sont incroyables. Rouge, orange, blanc… une véritable œuvre géologique façonnée par le temps. On se croirait presque sur une autre planète, avec d’un côté une végétation dense et de l’autre ces falaises imposantes. Malheureusement, l’enchantement est un peu gâché par la foule de touristes qui déambulent . Serait il possible que ce soit les fées qui attire tout ce monde.

Mais où sont les fées ? 

De retour à la réalité, nous faisons une halte au village de pêcheurs que l’on connaît déjà. Tout prend un autre charme aujourd’hui. On se rapproche du bord de l’eau, là où les pêcheurs vendent leur produit du jour. Coquillages, langoustes et crustacés s’entassent dans des bassines impeccablement gérées. C’est paradoxal, car autour, le plastique et les détritus jonchent le sable . Mais les sourires chaleureux des habitants et leur gentillesse nous touchent profondément. On repart avec un autre regard sur ce lieu.

La Jeep file maintenant vers les paysages côtiers. Un long ruban de plage peu profonde s'étend à perte de vue, où les vagues viennent s’écraser avec régularité. Pas vraiment notre tasse de thé, nous qui rêvons d’eaux plus calmes, mais les kitesurfeurs, eux, semblent vivre de bon moment. On en profite pour quelques photos histoire d’immortaliser l’instant.

Notre chauffeur participe au shooting photo…

Puis, cap sur une destination qui nous laisse bouche bée : les dunes de sable blanc de Bau Bach . On croirait avoir pris un raccourci pour le désert marocain. Le vent soulève le sable qui vient nous fouetter les chevilles pendant que l’on grimpe ces dunes majestueuses. Le silence y est presque inquiétant . Qui aurait cru trouver ces paysages grandioses au Vietnam ? On aurait aimé continuer vers le lac voisin pour y admirer les lotus, mais les quads envahissants et la distance à parcourir à pied nous dissuadent. Dommage !

Ici, pas de berbère  …mais ça y ressemble , non?

Pour compenser, notre chauffeur nous dépose à Vy Vy Farm. Ici, on découvre des vignobles aux cépages japonais adaptés au climat aride, et même des cactus qui produisent de superbes fruits du dragon. On écourte la visite car une dernière étape nous attend : le coucher du soleil sur les dunes de sable rouge.

Fruit du dragon : Voir ou Goûter ?

Nous arrivons un peu tard , la montée de la dune est harassante et devons nous frayer un passage pour arriver aux premières loges. Mais le spectacle en vaut la peine : les derniers rayons du soleil disparaissent derrière les dunes dans une lumière magique.

Il semblerait que Brigitte ait aperçu le rayon vert … 

Fatigués mais ravis, nous rejoignons notre resort pour une soirée bien méritée.

12
mars
12
mars
Publié le 13 mars 2025

Dernière journée à Mui Né... Nous sommes arrivés sous la pluie et repartons sous le soleil : autant dire que ça change tout ! Ce matin, encore, on riait avec Brigitte en se souvenant à quel point tout semblait triste et négligé sous la pluie, alors qu'avec un rayon de soleil, ce petit coin du Vietnam dévoile un charme tout autre. Ce n’est pas parfait, certes, mais on part avec le cœur gros et plein d’excellents souvenirs.

Notre chauffeur, Mister Tho (ou « le gamin », comme on l’appelle, puisqu’il nous surnomme « les grands-parents »), devait nous récupérer à 9h pour Saigon. Finalement, on a réussi à gratter quelques heures supplémentaires pour rester auprès de la piscine et dans le quartier.Quand on aime, on ne compte pas 😂🤪🤣

Petite escapade au marché local, à deux pas de notre resort. Les étals de fruits sont impeccables, et les marchandes, avec leurs sourires malicieux, nous manqueront sûrement. On regrette un peu de ne pas avoir savouré davantage ces scènes de vie quotidienne.

Marchè aux fruits inoubliables… 

Ensuite, direction le front de mer : spectacle insolite des pêcheurs qui font sécher d’innombrables petits poissons sous le soleil éclatant. On s’amuse à repenser à ce pêcheur qui, dimanche dernier, a offert un petit poisson à Brigitte, et que l’ on a remis à l’eau en toute discrétion , mais son geste généreux reste gravé dans nos mémoires.

Midi arrive, il est temps de boucler les bagages et de savourer un dernier déjeuner au bord de la piscine. À 14h, Mister Tho nous embarque pour Saigon : 3h30 de route bercée par de beaux souvenirs, jusqu’à un arrêt café salvateur avant de replonger dans le chaos de Ho Chi Minh Ville. Les klaxons, les embouteillages… On y est !

Une fois à l’hôtel, Mister Tho nous fixe rendez-vous pour demain matin, départ prévu à 8h pour le delta du Mékong. Retour à nos habitudes dans ce quartier trépidant : plus besoin de Google Maps, ici, on est … presque comme chez nous.

La nuit a Saigon 

On file à notre bijouterie préférée, faisant office pour nous « de banque », et constater une fois de plus à quel point ces vendeurs brassent une montagne d’argent en une journée.

Notre banque ouverte sur la rue… 

Puis, détour par le marché de Ben Thanh avant de dénicher un restaurant tranquille à proximité de l’hôtel. Petite découverte : ici, les prix doublent pour les repas, et la bière est carrément quatre fois plus chère !

Et voilà, il est l’heure de se brosser les dents et de vous dire… À demain !

13
mars

Après un petit-déjeuner très matinal, nous voilà en bas de l’hôtel à 8h où Mister Tho nous attend, prêt à charger nos bagages pour une nouvelle aventure dans le delta du Mékong. Direction Ben Tre, avec une petite halte à My Tho en chemin. La circulation est déjà animée, ou de nombreux scooters et motos slaloment entre les voitures. Après environ deux heures de route à travers des rizières infinies et des zones industrielles agroalimentaires, quelque chose attire notre attention : des caveaux sont éparpillés dans le paysage, comme posés au hasard. Ils semblent dater des années 70, mais leur présence reste un mystère à éclaircir.

Nous atteignons My Tho vers 10h pour visiter un village artisanal où le bambou et la noix de coco sont transformés en produits vestimentaires ,divers accessoires, ou encore en huiles et cosmétiques. C’est impressionnant de découvrir l’incroyable quantité de produits issus de ces matériaux.

Et tout  ça est fait e bambou  c’est incroyable ….

Nous reprenons la route pour un embarcadère, où un bateau nous emmène sur l’île de Phoenix (Con Phung) et plus tard l’île de la Tortue. Ici, le Mékong se déploie majestueusement avec ses multiples bras.

On est pas totalement  dépaysés, le Mekong est de la même couleur que la Gronde…

Accompagnés de notre guide Khue Vy, nous nous immergeons dans la vie locale de cette « ferme ». Entre explications en "anglo-vietnamien" traduites en "anglo-charentais," et une chaleur de 30°C, notre cerveau en mode vacances peine à tout retenir.

Pour la compréhension, là, je ne pouvais pas lutter… 

Heureusement, les nombreuses photos combleront nos lacunes. On découvre la fabrication du miel, d’arbres fruitiers exotiques, de fruits confits, de céréales soufflées, et de feuilles de riz et enfin la fabrication de bonbons à base de noix de cocos Une pause musicale nous permet de goûter des fruits tropicaux et du thé local.

Je n’ai pas tenté l’expérience, il m’aurait fallu plus d’alcool de riz..😱
Comment faire du riz soufflé  à la mode vietnamienne…

S’en suit une balade paisible en sampan dans les arroyos, avant de débarquer pour un trajet en tuk-tuk

Les sampans, c’est l’affaire des femmes … 
Fabrique de bonbons puis petite dégustation …

jusqu’à un grand restaurant. Là, nous dégustons des rouleaux de printemps de poisson "oreille d’éléphant."

Super belle journée , merci khue… 

Notre guide Khue Vy, adorable et attentionnée, restera un souvenir précieux de cette journée. Merci à elle pour sa gentillesse !

De retour à My Tho, notre chauffeur nous attend pour rejoindre Ben Tre. Après une petite sieste en route, nous arrivons dans notre homestay perdu au milieu de nulle part, au bord du Mékong. Un lieu paisible et verdoyant, parfait pour passer une soirée agréable.

Notre homestay pour la nuit … c’est vraiment sympa même si le wifi n’est pas terrible… j’ai galéré pour vous écrire ….
14
mars

La nuit a été paisible, bercée par le Mékong, bien que la literie soit…, ferme, voire très ferme. Ce matin, au réveil, surprise de taille : pas d’électricité, pas d’eau, et encore moins d’internet. Une vraie catastrophe 😭 ! Nous voilà totalement démunis. Les propriétaires, eux, ne semblent pas perturbés le moins du monde. Apparemment, ce genre de coupures est monnaie courante ici. Allez, on relativise en prenant notre petit-déjeuner au bord du fleuve. Ce Mékong imposant, si essentiel à la vie des habitants, nous fascine. On a probablement raté un lever de soleil spectaculaire, mais à 8h, les couleurs sont encore magnifiques

 .

Ce majestueux Mekong … 

Le problème d’électricité et d’eau persistant, nous enfourchons des vélos pour rejoindre le marché local à une dizaine de kilomètres. La balade est agréable, la route est calme et, tout le long, des "hello" chaleureux nous saluent. Une fois au marché, déjà en fin de matinée, plusieurs étals sont fermés. On se pose alors dans un petit bar au bord de la rue principale, parfait pour observer la vie du village.

De retour à notre homestay, on plie nos bagages et profitons d’un dernier repas au bord du Mékong, là où un peu de vent nous soulage.

Toujours pas d’eau ni d’électricité : toilette de chat obligatoire avant l’arrivée de Mister Tho, qui nous embarque pour Tra Vinh. Malgré les petits imprévus, ce séjour au bord du Mékong reste un moment agréable, et nous réalisons combien nous sommes dépendants de ces commodités

Le trajet vers Tra Vinh est court, et je passe la majorité du temps à somnoler. Brigitte me confirme que je n’ai rien raté. À l’arrivée, Mister Tho rigole de ma tête d’endormi , et une voiturette vient nous chercher pour traverser de petits chemins de jungle. Nous arrivons dans un resort paradisiaque, avec ses bungalows alignés au bord d’un lac couvert de nénuphars. L’accueil est chaleureux, et nous sommes les seuls clients ce soir : un luxe qui annonce une soirée cocooning.

La vie est belle a Tra Vinh… 

Ut, notre hôte dévoué, nous accompagne tout au long des activités : une partie de pêche, puis un cours de cuisine sont prévus . Retour en enfance pour moi, car il me semble que ma dernière partie de pêche date de mon grand père , j’avais une dizaine d’années…On a bien ri, et quelques poissons se retrouvent dans notre seau, me valant le titre de "meilleur pêcheur" décerné par Ut.

Plus facile que la pêche  au gros… 

Ensuite, changement d’ambiance : direction la cuisine. Moi, qui n’ai jamais su faire que des omelettes aux pâtes, je me lance dans la réalisation de Bánh Xèo, qui sont de petites brochettes de crocodile du Mekong 😉…. Non je plaisante , ce sont des crêpes vietnamiennes au lait de coco garnies de porc, crevettes, soja et manioc. La cheffe, pleine d’enthousiasme, guide nos gestes, et même Ut finit par poser son téléphone pour participer. Fous rires garantis!

Cette crêpe fait bien sûr partie de notre dîner, accompagné d’un banquet gargantuesque où nous devons tres vite nous excuser, nous ne mangerons pas tout.

Après un programme bien rempli, nous terminons la soirée sur la terrasse de notre bungalow, face au lac.

La chaleur est toujours présente, mais nous profitons du spectacle : les fleurs de nénuphars s’ouvrent la nuit, une belle découverte pour finir cette journée riche en expériences.

15
mars

Le Mékong, on adore !

Cela fait déjà trois jours que nous explorons cette région, et on ne s’en lasse pas. Et ce n’est pas aujourd’hui, au bord de notre lac, que cela va changer. La nuit a été bienvenue, calme et reposante. Ce matin, en sortant sur la terrasse, les nénuphars étaient grands ouverts et on s’est dit qu’encore aujourd’hui, on était au paradis.

Petite précision en passant : quand je parlais des nénuphars qui fleurissent la nuit… eh bien, en fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Je pense que c’est une question de chaleur, car ce matin ils étaient encore ouverts, mais en début d’après-midi, ils se sont refermés.

Ce genre de vue le matin au réveil met de bonne humeur …

Après un petit-déjeuner simple mais excellent, Ut nous propose une balade à vélo dans la campagne environnante. Au programme : un arrêt au marché du village et la visite de quelques ateliers artisanaux de la région. À 8h30 précises, casqués à la vietnamienne, nous avons enfourché nos vélos. Nous avons emprunté principalement des pistes bétonnées au cœur de la jungle, où les voitures n’ont pas accès . Quel bonheur !

Le vélo au Vietnam : Une institution… 

Notre premier arrêt a été pour visiter une fabrique de barbecues en béton réfractaire, un ustensile présent dans chaque famille vietnamienne. Chaque barbecue est fait main, avec une production de 6 unités par jour, vendues à 140 000 VND, soit un peu plus de 5 €. On a longuement hésité à en ramener en France, tant ils sont bien conçus, mais le poids et le volume nous ont fait renoncer.

Belle entreprise pour un seul homme  

Nous avons continué tranquillement jusqu’au marché du village. Ut, bien connu dans la région, a salué plusieurs personnes, dont sa sœur. Même si nous n’avions rien à acheter, un petit tour au marché nous tentait.

Le marché du village 

Après ça, nous avons repris nos vélos pour continuer sur une petite route paisible bordée de fleurs colorées, un spectacle magnifique.

On est bien , ici… 

Nous sommes passés devant un chantier de traitement des bois de cocos . Travail Duret fastidieux…

Notre prochaine visite a été une fabrique d’éléments de toitures en feuilles de cocotier. Ici, une femme plie chaque feuille en deux et les coud sur des baguettes de bambou. Un travail méticuleux, qui donne des toitures magnifiques et authentiques. Chaque élément coûte 2 000 VND, soit environ 7 centimes d’euro, et dure environ cinq ans. Malheureusement, à cause de l’entretien régulier que ces toits demandent, beaucoup d’habitants optent désormais pour des toits en tôle, plus durables mais moins charmants.

Nous avons poursuivi notre balade à travers les cultures de bambous d’eau, utilisés pour le tissage de nattes. Nous avons visité un petit atelier artisanal, mais le métier à tisser était à l’arrêt et, faute d’explications, nous n’avons pas pu comprendre les techniques de fabrication.

Avant de repartir, Ut nous a proposé de rendre visite à sa maman et de partager une eau de coco. Nous avons accepté avec joie. Sa maman, âgée de 65 ans, ne travaille plus mais ne percevra une retraite qu’à 70 ans. Elle jardine pour subvenir à ses besoins, avec probablement un peu d’aide de ses enfants. Parler avec elle a été une chance incroyable pour aborder des souvenirs de la guerre du Vietnam. Elle nous a raconté la destruction, les incendies, et comment elle a vécu longtemps dans la jungle, dormant dans les buissons. Ces souvenirs douloureux nous ont amenés à changer de sujet et à visiter son jardin. Brigitte a même reçu un bouquet de lotus en cadeau.

Chez Dung, la maman de Ut… 

Nous avons terminé cette balade inoubliable et sommes revenus au resort pour boucler nos bagages. Après un dernier déjeuner servi par Ut,

Mister Tho est venu nous chercher à 13h pour nous conduire à Can Tho, à trois heures de route. Sur le chemin, nous avons visité une magnifique pagode

La pagode Muniransay… 
Le bouddha pour mon titi Isma….  

et une jolie maison coloniale, lieu de tournage du film « L’Amant » de Jean-Jacques Annaud, tiré du roman de Marguerite Duras. Ce roman, qui serait en partie autobiographique, semble être lié à cette maison, mais nous n’avons pas tout compris.

La demeure de L’amant de Marguerite  Duras 

Nous avons terminé cette journée dans un magnifique resort près de Can Tho. La piscine a été plus que bienvenue après cette aventure riche en découvertes. Une soirée douce et reposante a conclu cette étape de notre voyage.

Ce  resort est à recommander…. 
16
mars

Encore une journée où le réveil nous arrache du lit . Brigitte, fidèle à elle-même, râle en se réfugiant sous la couette. Aujourd’hui, nous partons découvrir le marché flottant de Cai Rang, tout proche de notre resort. Après un solide petit-déjeuner, nous quittons ce lieu avec un pincement au cœur. La piscine va nous manquer… et la routine des valises nous pèse. On aspire à s’arrêter quelques jours au même endroit, mais il faudra patienter encore un peu.

La valise est encore prête à partir  

À 7h30 précises, comme toujours, Mister Tho charge nos bagages avec la ponctualité d’un métronome. Une dizaine dekilomètres plus loin, nous voilà engagés dans le flot de véhicules : ici, pas de dimanche, ça grouille d’activité. À l’embarcadère, une foule de touristes se presse pour embarquer, mais pour nous, tout est simple. Ce voyage privé organisé par Vietnam Original Travel révèle toute son efficacité. Tout est prévu pour nous deux, à un point presque déconcertant… mais on s’y habitue rapidement !

Un coup de fil de Mister Tho et notre bateau arrive, immense avec ses 30 places, mais uniquement occupé par nous trois.

Même sur le Mekong , la circulation est dense… 

Le marché flottant est fascinant : loin des marchés touristiques thaïlandais, ici, les bateaux se croisent pour de vrais échanges commerciaux. Les petits commerçants viennent s’approvisionner auprès des grossistes, tandis que quelques barques s’approchent des touristes pour vendre des fruits frais. Cependant, le marché s’essouffle quelque peu : les camions gagnent du terrain, emportant avec eux une partie de l’authenticité du Mékong.

L’activité est grande sur le Mekong 

De retour sur la terre ferme, direction Ba Lang pour une promenade dans un jardin magnifique. Fruits, fleurs, animaux de basse-cour, tout se mêle dans un tableau très agréable .

 Balade reposante parmi les fleurs et les fruits …

La dégustation finale, où jus, fruits et thé nous sont proposés , est 8un pur régal. Nous croquons parfois dans des fruits inconnus, guidés par Mister Tho ou de jeunes filles prêtes à nous éclairer.

Mister Tho…. 

Adieu Can Tho, cette grande et moderne ville du Mékong de 1250000 habitants! Nous mettons maintenant le cap sur Long Xuyen, à 45 km de la frontière cambodgienne. Ici, la route est longue mais confortable grâce à la climatisation de notre voiture . Sur place, surprise : nous enfourchons des vélos pour rejoindre l’île du Tigre. Cette petite île paisible offre une balade tranquille, loin du tumulte urbain. Quelques maisons en bois attirent notre attention, et nous faisons une halte dans l’une d’entr’elle , chez la mère de notre guide pour partager un verre d’eau. Peu de photos ici, par respect pour nos hôtes, mais de beaux souvenirs.

L’île du tigre . Une île calme et apaisante …

Après avoir retrouvé Mister Tho, la faim se fait sentir. Il nous emmène près d’une ferme aux crocodiles (oui, des crocodiles !) pour un déjeuner bien mérité. Riz frit, bière Saigon et serveur parlant un français impeccable appris grâce à Duolingo : un moment inattendu et mémorable !

Les fleurs sont tellement plus jolies… 

La journée touche à sa fin avec notre arrivée dans un petit homestay. Tout y est modeste, y compris notre chambre de 12 m² que j’ai moi-même choisie ( on ne peut pas être toujours parfait). Un bon massage vient conclure cette journée et nous prépare à une nuit réparatrice. Demain, ce sera notre dernier jour dans le delta du Mékong avant de rejoindre Saigon.

17
mars
17
mars

Ce matin, nous quittons le delta du Mékong, le cœur un peu serré.


On termine le premier chapitre de notre voyage , et peut-être aussi notre dernier lien avec la Thaïlande.le Mekong, ce fleuve majestueux, qui prend sa source au Tibet avant de se jeter dans la mer de Chine, passe par la Thaïlande, le Cambodge et bien sûr le Vietnam. Nous avons adoré notre périple dans le delta du Mékong. On le surnomme le "grenier du Vietnam", mais moi, je préfère le terme "jardin". Ici, tout n’est que fleurs, fruits et rizières.

Nous n’avons jusque là pas beaucoup parlé des rizières, souvent traversées sur l’autoroute. Pourtant, elles sont magnifiques, même si moins impressionnantes que celles du Nord. Leur vert éclatant, à cette saison, restera gravé dans nos souvenirs. Ce qu’on a aussi aimé, c’est la gentillesse des habitants. La barrière de la langue complique un peu les échanges (pas de français, peu d’anglais), mais leur nature tactile et chaleureuse fait qu’on se comprend toujours..

Notre itinéraire du retour se traduit par 200 km pour rejoindre Saigon depuis Long Xuyen. Facile ? Pas vraiment. Il faudra environ six heures (pause déjeuner comprise) pour arriver à Saigon La circulation est un enfer, et Mister Tho, respectueux des limitations de vitesse, est très prudent . Heureusement, la voiture est confortable, ce qui rend le trajet agréable.

Quelques images volées prises de la voiture… 

La langue reste un gros point de frustration pour nous. Pourtant, les influences françaises sur le vietnamien nous ont bien fait rire. Par exemple, "chocolat" devient "socola", et "auto" se dit "oto". Avec Tho, en parlant voitures, on s’est rendu compte que mes "the car" anglais (mal prononcés?? Sûrement ) ne valaient pas un bon vieux "oto" vietnamien. Je vous joins une photo reprenant quelques exemples sympas

J’ai bien ri  quand j’ai découvert les similitudes  entre le Français et le Vietnamien..

Après une pause déjeuner dans un restaurant plutôt chic (merci Mister Tho pour le choix), nous arrivons enfin à Saigon et retrouvons notre hôtel habituel.

Le Mekong Restaurant…. 

L’accueil chaleureux nous fait du bien, et le personnel est curieux d’avoir nos impressions sur le delta du Mékong. Mister Tho, notre discret chauffeur, ne reviendra que pour nous conduire à l’aéroport. Il va nous manquer. Sa timidité et sa gentillesse en font une compagnie agréable.

Quelques courses en ville, une balade dans les quartiers chics, et nous tombons par hasard sur un petit grill sympa pour finir la journée en beauté . Allez, il est temps de rentrer… Je tombe de sommeil.💤

Belle soirée ..dans le centre 

Ah! J’ oubliais! C’est la saint Patrick et nous en connaissons quelques uns à qui nous souhaitons une très bonne fete… il y a quelques années , c’était l’occasion de partager une bonne bière …. Souvenir!!

Bonne Fête  Patrick… 🥰🥰🥰
18
mars

Ce matin, pas d’obligation. On a quartier libre pour la journée. Mister Tho, notre chauffeur, ne réapparaîtra que demain matin pour nous déposer à l’aéroport. Grasse matinée ? Pas prévu , mais on prend notre temps pour se préparer avant de démarrer notre programme bien défini. Après le petit-déjeuner, cap sur Cholon, le gigantesque quartier chinois de Saigon, et plus précisément le marché de Binh Tay. Un petit clic sur Grab et, 20 minutes plus tard, nous y sommes.

Cholon …… Binh tay market .. 

Sur place, ça grouille de partout ! Peut-être avec le sourire en moins, mais l’activité est impressionnante. Ce marché, principalement alimentaire, est extrêmement bien organisé par sections – ou “cungs”. On entre par le cung 12, et là, on est frappés par l’abondance : 100 mètres de stands avec les mêmes produits ! Niveau stock, ils sont prêts. Les allées sont étroites et remplies de scooters bruyants. Sans scooter sous la main, on se sent vite de trop.

Alors, on sort. À l’extérieur, c’est pire : une marée de scooters avec des chargements improbables et un va-et-vient incessant. Et le bruit ! Comme le dit si bien Brigitte : « Le bruit est rassurant, le silence inquiétant. » ….

Le joies du plein air…. 

Après une rapide balade dans la section vêtements (rien de mettable, même pour un jour de bricolage), on trouve refuge dans un bar d’hôtel pour souffler un peu. Puis, direction le district 3 avec un Grab pour découvrir le marché aux fleurs de Ho Thi Ky.

C’est quand même plus agréable qu’un stand de cuvette en plastique… 

Changement d’ambiance : un marché de plein air coloré, bordé de bouquets multicolores et de stands de street food. C’est magnifique et nettement moins encombré de scooters, même si certains clients achètent leurs fleurs directement depuis leur deux-roues. Au Vietnam, les scooters sont rois, partageant sans scrupules les trottoirs avec les piétons quand c’est nécessaire.

Petit quartier de Ho Thy Ki … charmant et calme

Midi approche et on commence à avoir faim. Après quelques allers-retours infructueux dans le quartier, on décide de filer au centre-ville, autour du marché Ben Thanh, où l’on avait repéré des restaurants. Finalement, c’est un petit bistrot français ( cocotte) qui a notre préférence.

C’est parfait…. Et ce petit blanc, un délice  ! 

Un verre de vin blanc bien frais, quelques plats savoureux… Parfait pour reprendre des forces. Ensuite, direction les boutiques : la clim’ nous fait du bien et nous évite une sieste digestive !

On se balade dans les beaux quartiers et, presque par hasard, on arrive devant l’Hôtel de Ville et l’Opéra. La dernière fois, on avait vu des femmes magnifiques, vêtues de leurs plus beaux atours pour la Journée de la Femme. Aujourd’hui ? Des touristes en short et tongs. C’est tout de suite moins glamour… Pour se poser, on choisit la terrasse du restaurant “Le Bourgeois” avec vue sur l’Opéra, curieux d’une agitation inhabituelle devant les pôle portes, en fin d’après midi , on joue Sherazade .

En fin d’après-midi, cap sur le district 1 pour admirer la pagode de l’Empereur de Jade. Brigitte la décrivait comme une merveille aux dimensions incroyables… mais, après avoir affronté les embouteillages et les scooters – aussi envahissants que des moustiques au crépuscule – on découvre une pagode certes charmante, mais aux dimensions tout à fait classique ! Le tout, rapidement expédié : fermeture à 18 heures oblige.

La pagode de l’empereur de Jade…. 

Sur le chemin du retour, on décide de marcher jusqu’à “Street Books”. Cette petite rue calme, repérée plus tôt, regorge de librairies. Quelle différence ! Ici, règne un silence apaisant : des lecteurs feuillettent tranquillement leurs livres, installés sur des chaises improvisées. Malheureusement, pas de livres en français, mais le lieu a un charme indéniable.

En arrivant à l’autre bout de la rue , on tombe sur la cathédrale de HCMV  en rénovation .On ne Pensait pas se trouver  ici.

La nuit est tombée. Dernier détour par le Barbecue Garden pour dîner, puis retour à l’hôtel. Une journée bien remplie et un repos largement mérité.

19
mars

Ce matin, tout va très vite : dernier petit-déjeuner à Saigon, valises bouclées, et descente à l'accueil de l'hôtel pour faire nos adieux. À peine le temps de réaliser que la voiture de Mr Tho arrive déjà devant l’hôtel, en avance. Bye bye tout le monde ! Nos vacances dans le sud se terminent. On part le cœur serré, comme si tout était fini… mais en réalité, de nouvelles aventures nous attendent dans le centre. Peut-être allons-nous découvrir un autre Vietnam.

Mr Tho a bien fait de prévoir notre transfert en avance : la circulation est horrible. On avance lentement, très lentement, et il nous faut presque une heure pour parcourir les 10 kilomètres qui nous séparent de l’aéroport. Pendant le trajet, on remarque quelques endroits déjà visités, et c’est l’occasion avec Brigitte de partager des “Tu te souviens ?” ou des “C’est il y a si longtemps déjà…” La nostalgie pointe le bout de son nez. Une fois à l’aéroport, les adieux avec Mr Tho sont rapides. Il a l’habitude, mais pour nous, c’est plus difficile. Cet homme, avec son professionnalisme et sa discrétion, a su nous charmer, malgré quelques difficultés à communiquer.

Et puis, tout s’accélère. Les démarches pour prendre l’avion nous absorbent, et Saigon s’efface peu à peu de nos pensées. Nous voilà en route pour Da Nang, puis Hoi An, notre prochaine escale. En seulement 1h30, nous parcourons les 900 kilomètres jusqu'au centre du Vietnam. À l’aéroport, notre nouveau chauffeur nous attend déjà. Cette fois, nous y sommes : vacances dans le centre ! Dès notre arrivée, un contraste nous frappe : ici, tout le monde porte bonnets, doudounes et vêtements bien chauds. Il faut dire qu’il fait 22 °C, un vrai choc après les 35 °C de Saigon. Résultat, les shorts et t-shirts retourneront provisoirement dans les valises. Oui, c’est sûr, beaucoup signeraient pour ces températures , mais nous, on espérait un peu plus de soleil… Un brin de “tristitude” s’invite.

Au-delà de la météo, on note aussi des différences dans l’ambiance. La circulation est moins dense, les motos bien moins nombreuses. Les rues, larges et droites, ne nous séduisent pas vraiment . Mais enfin, nous arrivons à Hoi An et découvrons notre homestay, niché dans une petite rue charmante. La propriétaire, accueillante et souriante, nous donne de précieux conseils pour que tout se passe bien. Son anglais est parfait, mais son débit de parole me laisse un peu sur le derrière !

On prend le temps de s’installer, on déballe légèrement nos affaires, on savoure un café pour se réchauffer, puis on part à la découverte de Hoi An. La vieille ville, si souvent vantée, nous attire comme des aimants. Les rues regorgent de boutiques de toutes sortes. En explorant les quartiers historiques, nous sommes émerveillés : des magasins de tailleurs partout, des tissus colorés débordant jusque sur les trottoirs, des lanternes qui ajoutent une touche féerique. Brigitte est conquise, et les achats s’accumulent.

Quand la nuit tombe, les lanternes s’illuminent les unes après les autres, et l’ambiance devient magique. On trouve un restaurant charmant pour dîner (le choix ne manque pas ici), puis on retourne “chez nous” avec l’espoir que demain, les températures remontent un peu. D’après les prévisions, ce sera le cas, mais tout doucement.

Ce. sont des photos en vrac .. mais le débit internet  est trop mauvais  pour faire mieux…
20
mars
20
mars

Ce matin, pas de soleil pour nous accueillir à Hoi An, mais une fine pluie intermittente. Heureusement, il ne fait pas froid. Cela dit, l’envie de rester sous la couette était bien tentante… On consulte nos téléphones : bonne nouvelle, le retour du soleil est prévu ! Par prudence, j’enfile tout de même un jean et un sweat-shirt avant de descendre prendre un petit déjeuner simple: café et pancakes. À 8h30, notre chauffeur doit venir nous chercher pour visiter le petit village de Cam Thanh. On est prêt !


Ce fameux village, si réputé, est à quelques kilomètres de Hoi An. Ici, c’est un autre monde : calme, entouré de palmiers d’eau. On embarque dans une barque ronde en bambou, les fameuses thúng chai, et c’est parti pour une balade sur les canaux. Est-ce qu’on peut appeler ça des arroyos ? Peu importe. C’est un vrai labyrinthe de verdure. Le calme est presque irréel, juste troublé par le bruit de l’eau… et notre guide, qui s’amuse à chanter “Oh la la” à tout bout de champ. J’ai bien l’impression qu’il se moque gentiment des touristes français qui ne cessent de s’exclamer ainsi dès qu’ils voient quelque chose de beau !

quand le bateau est rond, il n’est pas facile d’aller à Bâbord ou à tribord …

Notre guide, très sympathique, ne parle que vietnamien, donc pas de grandes explications pendant la balade. Heureusement, Google est là pour nous apprendre que ces canaux étaient autrefois utilisés pour se cacher pendant les guerres.

Un véritable labyrinthe… 

Soudain, des cris de joie et de la musique se font entendre au loin. Notre guide nous explique que ce sont des Taïwanais qui font la fête… Enfin, selon lui. Ce qui est sûr, c’est que la visite est bien orchestrée. Les canaux convergent vers une sorte de clairière nautique où un spectacle commence : musique, chants, danses, démonstration de pêche au filet… Il ne manque que les joutes aquatiques ! 🤣Tout est pensé pour amuser les touristes et leur soutirer quelques dôngs.

C’est la fête au village ….

Un bateau de police arrive même pour vérifier les gilets de sauvetage. Petite panique ! Une fois le dos tourné, on nous propose de les enlever pour les fameuses photos souvenirs…

Police… 

La fête se calme, et chacun reprend un petit canal, à l’abri des palmiers. On s’essaie même a la pêche au crabe, mais sans grand succès. Finalement, nous voilà de retour au point de départ, ravis de cette balade en thúng chai, rythmée par les “Oh la la” de notre guide.

Ho la la !!! 

De retour à Hoi An, notre chauffeur nous dépose dans la vieille ville. L’occasion de “faire marcher l’économie locale” … car Hoi an se traduit en français par «Pompe à fric »– où art de faire virer la carte bleue au rouge vif ! Ici, tout est pensé pour faire dépenser les touristes. Et il faut avouer, c’est efficace car de nombreux articles sont à prix souvent imbattables. Bien sûr, on fait quelques achats, mais on prend aussi le temps de découvrir de beaux lieux. Par hasard, on tombe sur la maison communale où des enfants s’entraînent aux arts martiaux.

Attention …Danger !  

Très sympa ! Plus loin, une boutique de soie nous offre une explication en français sur la fabrication, depuis le ver à soie jusqu’au tissage.

On termine notre journée par une visite au célèbre pont japonais, construit au XVIIe siècle par la communauté japonaise. Ce Cau Nhat Ban, relie deux quartiers historiques de la vieille ville. Ce qui le rend unique, c’est son mélange de styles japonais, chinois et vietnamiens. Orné de statues de singes et de chiens, il abrite aussi un petit temple dédié à Bac De Tran Vo, le dieu taoïste de la météo. Les habitants y prient encore pour protéger leur ville des catastrophes naturelles.

Le petit pont japonais  

Nous reviendrons à la nuit tombée pour voir ce magnifique quartier s’illuminer sous ses innombrables lanternes.

Une promenade en barque clôture cette journée

avec une petite touche symbolique : déposer deux bougies sur l’eau, en espérant qu’elles éclairent le monde d’un peu plus d’amitié et de paix ☮️

Hoi An est vraiment un endroit magique, un plaisir à découvrir encore et encore.

21
mars
21
mars

Une fois n'est pas coutume, ce matin encore, il pleut. Rassurez-vous, on n’est pas en Bretagne ! Ce ne sont pas de longues journées interminables de pluie, mais juste une petite pluie fine matinale, plutôt de bonne augure, car aujourd’hui, on va jardiner.

Nous partons donc à la découverte du village de Tra Que, à quelques kilomètres de Hoi An. Ce petit coin de paradis est connu pour ses potagers et son agriculture biologique. Les habitants y cultivent des légumes et des herbes aromatiques depuis des générations. L’ambiance est calme, loin de l’agitation de la ville.


Fruits de la passion  

À notre arrivée, une famille souriante nous accueille avec chaleur. Après la traditionnelle tasse de thé pour nous accueillir, on enfile une blouse locale, un chapeau conique ( le non la), et nous voilà transformés en jardiniers vietnamiens.

Petite balade dans les potagers où notre hôte, passionné, nous montre les différentes plantes. Brigitte se lance dans le travail de jardinage et se débrouille plutôt bien. Entre rires et bonne humeur, on se régale des parfums de menthe, basilic et coriandre qui embaument l’air. Une agréable petite parenthèse…

La joie de la jardinière  

Après l’effort, place au réconfort ! On s’assoit les pieds dans un baquet d’eau chaude, infusée de plantes médicinales. C’est censé soulager nos petits bobos. Pour couronner le tout, on a droit à un massage des pieds précédé d’un massage des cervicales. Un vrai moment de bonheur, ça nous délasse ?

On est mieux ici Qu’à jardiner  😉

Ensuite, on passe aux choses sérieuses : un atelier cuisine. Sous les conseils du fils de la maison, on apprend à préparer des spécialités locales, comme le fameux bánh xèo (la crêpe vietnamienne). Ce n’est pas parfait, surtout pour le novice que je suis, mais on ne s’en sort pas si mal.

Qui c’est le meilleur ?

Le meilleur moment reste la dégustation de nos créations, car nos hôtes ont tout prévu : on reste déjeuner. C’était délicieux.

Bon appétit ! 

On repart de Tra Que avec le sentiment d’avoir vécu un moment authentique et chaleureux. Un moment inoubliable à ranger parmi nos souvenirs du Vietnam.

Mais pas le temps de rêvasser , nous grimpons dans un taxi direction Da Nang, vers les Montagnes de pierre. L’objectif initial ? Visiter le village artisanal de pierres de Non Nuoc et admirer de belles sculptures. La réalité ? Une surprise, car nous sommes à la grotte d'Am Phu, un lieu fascinant où se mêlent nature, histoire et spiritualité. Depuis notre arrivée Hoi An, on commence à s’habituer à ce genre de surprises où les locaux semblent ajuster notre programme sans prévenir. Un peu déconcertant, mais au final tellement enrichissant qu’on se laisse porter.

La grotte d’Am Phu, aussi appelée "la grotte des enfers", tient son nom de la symbolique bouddhiste. Un chemin mène au paradis en montant vers le sommet, tandis qu’un autre descend vers les profondeurs de l’enfer. La visite, bien qu’intéressante , met légèrement mal à l’aise, surtout lors de la descente vers "l’enfer"..

Inquiétant  surprenant  … 

Pendant la guerre du Vietnam, ce lieu servait de refuge aux combattants du Viêt-Cong, avec même un hôpital de campagne à l’intérieur.


De retour vers Hoi An, le soleil est enfin là. En chemin, nous évoquons l’idée d’un passage par la plage, que l’on aperçoit de la route. Notre chauffeur, vraisemblablement à cause d’un souci de compréhension, refuse le détour, on n’insiste pas. Apparemment, la mer est mauvaise. Nous rentrons donc à l’hôtel, prêts à organiser nos prochaines journées, qui seront en mode "quartier libre" pour le week-end.


Et puisque chaque journée a son imprévu, petit travail de dernière minute: faire réparer mon téléphone. La coque arrière s’est cassée en tombant sur le sol . Brigitte me suggère une idée géniale : trouver un réparateur à Hoi An. En deux heures, mon téléphone est comme neuf, pour seulement 32 €. Quand on pense aux 120 € demandés en France, cherchez l’erreur ! Et pour couronner le tout le tout, j’ai également perdu ma carte SIM .. tout va bien 😤

22
mars

Ce matin, rien de planifié…on a donc décidé de partir à l’aventure à vélo pour découvrir les alentours de Hôi An à notre rythme. Notre homestay nous loue deux vélos un peu vieillots, mais pour 50000 dôngs chacun (même pas 2 €), on ne pouvait pas dire non ! J’ai tracé un itinéraire d’environ 20 km sur Komoot et hop, c’est parti !

Merci Komoot de nous avoir guidé… 

Les débuts ont été un peu chaotiques avec la circulation, mais très vite on quitte les grandes routes pour se retrouver sur de petits chemins bétonnés, entourés de rizières et de palmiers. On est même repassé par les jardins de Tra Que ….Le soleil est avec nous, on croise des buffles, des paysans avec leurs chapeaux coniques et des maisons colorées dans de jolis petits villages. On a vraiment l’impression de rouler dans une carte postale.

Pourquoi Brigitte a t’elle refusée démonter à dos de buffle? 

Après quelques kilomètres, on arrive à la plage d’An Bang. Sur Internet, elle est dans le top 50 des plus belles plages du monde, mais honnêtement, je ne la mettrais pas dans ma liste à moi. Elle est sympa, mais pas exceptionnelle. très vite, on nous propose des transats gratuits à condition de manger dans leur resto. Parfait ! Une baignade, un peu de bronzage sous un parasol en feuilles de palmier, et un bon repas : on est ravis .

Pause plage tant attendue…. 

Notre balade continue ensuite le long de la côte avant de replonger dans les rizières. Le soleil commence à descendre, les couleurs changent et c’est encore plus joli. On fait une petite pause sur un îlot au milieu de la verdure pour déguster un maï taï fait avec du rhum vietnamien (oui, ça existe !). Un moment simple mais parfait, comme on les aime.

Idyllique et paradisiaque… 

On finit par rentrer à la nuit tombée, en passant par de petites ruelles tranquilles. On s’arrête ici et là pour observer la vie locale : une messe, un entraînement d’arts martiaux pour les enfants… Une vraie plongée dans le quotidien d’Hôi An.

On est rentrés fatigués, mais heureux, avec l’envie de refaire une virée comme ça très bientôt.


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23
mars
23
mars

Parmi les incontournables de Hoi An, nous avons découvert l'existence d'un petit archipel au large de la côte: Cu Lao Cham. Composé de huit îles, l’archipel est reconnu comme réserve de biosphère par l'UNESCO depuis 2009. La seule île habitée, Hon Lao, compte environ 3 000 habitants, une montagne verdoyante et des plages immaculées ont attiré notre curiosité.

Après en avoir parlé à la propriétaire de notre homestay, elle nous a proposé d'organiser tout notre séjour. En un clin d’œil, les détails étaient dans notre messagerie : speed boat, transfert en taxi, hébergement... et tout cela à un prix très abordable. Simple, rapide, efficace, comme on aime ! Rendez-vous fixé, un taxi vient nous chercher à 7h15 pour nous déposer à la marina de Cua Dai, où nos billets pour Hon Lao nous attendent..

Nous attendons notre speed Boat  pour notre île mystérieuse… 

À bord du speed boat, nous avons bien pris soin de monter à l’arrière pour éviter d’être malade ( je me souviens encore de notre traversée à koh Lipe). Ce trajet de 30 minutes nous rapproche de l'île, située à une quinzaine de kilomètres de Hoi An. À bord, nous faisons connaissance avec une famille du Massachusetts, voyageant avec leurs quatre enfants. Petit détail amusant : l’un des enfants nous rappelle notre Isma ❤️.(je l’ai pris en photo, je te le montrerai Isma)…

Débarquement au port de Bai Lang .. 

Nous débarquons au petit port de Bai Lang, impatients de découvrir cette île prometteuse. Peu de touristes, des sourires sincères et une ambiance paisible nous accueillent. Ici, pas de boutiques ( ça va nous changer de Hoi An) ni de circulation polluante, pas de voiture, quelques scooters et surtout des engins électriques à mi chemin entre vélo et scooter, des maisons simples et une nature préservée. L'interdiction des sacs plastiques et des objets à usage unique y contribue largement. Bai Lang sera notre point de résidence pour cette escapade, et nous posons nos valises dans un homestay modeste mais sympa , le Sunbay, dont le propriétaire parle un peu le français..

Un dimanche  au bord de l’eau….

Nous filons d’abord à Xep Beach, une plage isolée où quelques militaires s’entraînent à l'extrémité nord. Nous choisissons le côté sud, abrité par de gros rochers polis qui rappellent les Seychelles. L'eau est transparente , à 24-25°C, mais nous nous y accommodons parfaitement pour une baignade rafraîchissante.

Xep Beach  nous a plus que plu… 

Après un déjeuner simple mais délicieux au Sunbay, direction Bai Ong, une plage bordée de cocotiers plus animée en pleine saison , ce qui n’est pas le cas en ce moment. Le seul inconvénient : le soleil se cache tôt derrière les montagnes (17h15), mais qu'importe, la beauté du lieu compense

Belle plage de Bai Ong, mais rapidement  à l’ombre l’après midi…

De retour au port à la tombée de la nuit, l’endroit s’anime dans une ambiance conviviale. Nous savourons un dîner avec langoustes et cocktails, tout en refaisant le monde et en admirant les étoiles dans le ciel au-dessus de ce petit port isolé. Nous nous sentons comblés, comme hors du temps, nous engrangeons des souvenirs…

En définitive, une belle soirée… 
24
mars
24
mars

Une belle nuit s'achève dans ce petit port, malgré l'activité qui reprend dès 4h du matin. À peine l’aube pointe-t-elle son nez que de petites barques s’éloignent du rivage pour aller pêcher au large. Ici, le poisson est toujours frais, et l’on peut à toute heure apercevoir des femmes accroupies pendant des heures à nettoyer et à préparer le poisson

Pour notre part, rien n'est prévu aujourd'hui. Nous prolongeons notre matinée paresseuse, bien au chaud sous les couvertures, attendant que les rayons du soleil réchauffent l’air de quelques degrés. Ce n’est qu’à 8h00 que nous émergeons pour descendre savourer un petit-déjeuner au bord de l’eau.

Notre programme du jour est aussi simple qu’agréable : une visite de la petite pagode de l’île,

une pause sur la plage de Xep Beach, puis retour à l’homestay pour boucler nos bagages avant de reprendre le speedboat à 13h. Notre escapade sur cette charmante île touche à sa fin, mais nous avons pleinement savouré ces instants hors du temps, au milieu de gens simples et souriants, loin du tumulte incessant du continent.

Au revoir Xep Beach… 

Adieu, Cù Lao.

Youn, note hôte vietnamien qui était heureux de parler Français avec nous .. 

Nous voilà à bord du bateau, regardant les côtes s’éloigner jusqu’à disparaître à l’horizon.

L’ archipel de  Cham a été une très belle découverte  

À peine débarqués au port de Hội An, un chauffeur de taxi nous interpelle pour nous ramener à l’hôtel. Tout s’est déroulé sans accroc, comme sur des roulettes, grâce à l’organisation impeccable de notre hôte de Hoi An – un luxe qui paraît inconcevable en France...

Notre séjour à Hội An s’achève également, tandis que de nouvelles aventures nous attendent à Huế, l’ancienne cité impériale. Une dernière fois, nous arpentons les ruelles charmantes du vieux Hội An, mais le cœur n’y est plus. Cette vie trépidante, assaillie par les klaxons et les foules oppressantes, nous lasse désormais, malgré la splendeur indéniable des lieux.

Au revoir Hoi An, nous ne t’oublierons pas ❤️
25
mars
25
mars

8h30, notre chauffeur arrive, pour nous conduire vers de nouvelles aventures. Il est prévu aujourd’hui de : découvrir des paysages magnifiques avant de rejoindre Hué, la cité impériale. Nous testons un nouveau chauffeur, très professionnel, qui s’arrête aussi souvent qu’on le souhaite pour nous laisser prendre quelques photos .

Première découverte : Da Nang. Cette grande ville d’environ un million d’habitants est étonnamment paisible et bien organisée. Plus propre, plus moderne que ce que nous imaginions, elle nous surprend agréablement avec son ambiance balnéaire. Da Nang pourrait presque passer pour une ville occidentale, mais ce qui nous enchante le plus, ce sont ses plages. My Khé Beach, par exemple, avec ses immenses étendues de sable blanc, nous rappelle des destinations mythiques comme Miami ou le Brésil, bien que nous ne les ayons jamais visitées. C’est une belle surprise, et nous regrettons de ne pas pouvoir y passer quelques jours.

Très belle ville de Da Nang… son immense plage de sable blanc est exceptionnelle ..

Nous quittons Da Nang, non sans un pincement au cœur, pour suivre une route longeant la côte. Puis, nous attaquons le célèbre col des Nuages, ou Hai Van Pass. Ce col de 21 kilomètres de routes sinueuses et montagneuses offre des panoramas spectaculaires. Selon certains experts, il serait même considéré comme la plus belle route côtière au monde.

On vous a menti …. En fait , nous sommes en Charente Maritime comme l’atteste notre vehicule..🤣🤣

Au sommet, nous découvrons les vestiges d’anciennes fortifications, dont une porte, la Hai Van Quan. Ce passage marque aussi une frontière climatique entre le Nord et le Sud.

En redescendant, nous nous dirigeons vers la lagune de Lang Co. Ce village de pêcheurs, installé sur une bande de sable entre mer et lagune, est un lieu tout simplement sublime. Nous nous y arrêtons pour déguster des huîtres, face à un décor de rêve : d’un côté, les montagnes majestueuses, de l’autre, la mer infinie, et au centre, une plage de sable fin bordée par des eaux cristallines. Avec le col des Nuages en arrière-plan, c’est une véritable carte postale.

le village de Lang Co …. Des paysages à couper le souffle … 

Hué, l’ancienne capitale impériale du Vietnam sera notre dernière étape de la journée . Nous nous installons dans un Homestay situé à la périphérie de la ville.

Le Gahi Homestay est à notre goût…. 

Bien que cela nous éloigne des animations du centre, la beauté et le calme du lieu compensent largement cet inconvénient. Grab nous aidera à nous déplacer facilement. Après un moment de détente à la piscine et l’organisation de notre planning pour les prochains jours, nous décidons de partir explorer la rivière des Parfums pour une petite croisière en bateau-dragon. La rivière des Parfums, ou « Sông Hương », porte bien son nom. Selon la légende, c’est ici que le seigneur Nguyễn Hoàng aurait brûlé de l’encens pour prier le Dieu du Ciel. Le lieu où la fumée s’est dissipée serait devenu mythique. D’autres récits parlent d’herbes aromatiques qui infusent naturellement ses eaux. Quoi qu’il en soit, la magie opère. Malgré une arrivée un peu chaotique à cause de l’organisation d’une fête et d’une importante présence policière et militaire (sans que nous comprenions pourquoi, faute de maîtriser le vietnamien…. Mais peut être la fête de « l’huma » au Vietnam ).

En fait, nous avons appris plus tard que la fête était pour le 50eme anniversaire de la libération de Hué… 

nous trouvons finalement un bateau-dragon, quelques centaines de mètres plus loin . À bord, juste nous et le capitaine, nous profitons de la quiétude et des lumières de la ville. Un moment simple mais incroyablement apaisant, parfait pour finir la journée.

Bien , cette fois ci , nous n’avons pas lésiné sur les bougies …

Nous terminons cette belle journée avec un mélange de surprises et d’émerveillement. Chaque lieu mériterait qu’on s’y attarde plus longtemps, tant le Vietnam a de choses à offrir. Pour ceux et celles qui souhaitent en connaître plus sur cette magnifique région, je vous conseille ce site tenu par un expatrié français, plein de conseils précieux : https://goodmorning-hoian.com/. ( il suffit de cliquer sur le lien)

26
mars
26
mars
Publié le 27 mars 2025

Journée difficile aujourd’hui... En regardant notre planning, on savait que ce serait un véritable marathon. Avec les 37° annoncés et la quantité de sites à visiter, ça promettait d’être intense. Après un petit-déjeuner copieux, notre chauffeur du jour se présente à l’homestay à 8h30 pile.

Pas de photo du petit déjeuner , mais de l’escalier  où nous prenons notre premier repas du jour … 

La première étape sera la star de Hué, la Cité Impériale. C’ est un lieu fascinant, chargé d'histoire et entouré de douves et de murs imposants. Ancienne capitale des empereurs Nguyen, elle regorge de palais, temples et jardins qui devaient autrefois être paisibles.


L’entrée de la citadelle ne laisse pas encore présager de la foule de visiteurs  

Mais aujourd’hui, avec le 50e anniversaire de la libération de Hué, tous les lieux publics sont accessibles aux vietnamiens gratuitement, et ils en profitent pleinement ! Les palais débordent de monde, jeunes et vieux vêtus de leurs costumes traditionnels en l’honneur de leur pays.

Les vietnamiens en tenue traditionnelle pour l’occasion du cinquantième anniversaire de la libération de Hué.. 

Malgré nos audioguides, la chaleur déjà écrasante, la foule et les noms compliqués ont eu raison de nos efforts pour en apprendre davantage sur la vie des empereurs.

Pas facile , facile ces audio-guides 

Heureusement, le plaisir des yeux a suffi à nous ravir.

Ce palais est de toute beauté 

Bao Dai, le dernier empereur du Vietnam, a tout de même retenu notre attention. Couronné à seulement 12 ans, il a eu une vie tumultueuse sous la colonisation française et a fini par abdiquer en 1945 avec cette déclaration marquante : « Mieux vaut être citoyen d’un pays indépendant que roi d’un pays esclave. ». Par la suite, il a vécu une vie plutôt discrète, passant beaucoup de temps en France. Il est décédé en 1997, laissant derrière lui une histoire riche et complexe.

Citoyen d’un pays indépendant ou  roi d’un pays esclave ?

Trouver la bonne porte de sortie pour rejoindre notre chauffeur a été presque une mission impossible, ce dernier commençant d’ailleurs à s’inquiéter. Mais on finit par quitter cet endroit historique pour aller découvrir le marché colonial de Dong Ba. Là, c’est un véritable festival de couleurs, de senteurs et de saveurs qui nous attend. Entre les fruits tropicaux, les épices et les tissus locaux, difficile de résister. Les vendeurs, souriants et malicieux, ont un vrai talent pour nous donner envie de tout acheter ! Évidemment, on craque avant de fuir cet endroit animé pour ne pas trop malmener notre carte bleue...

le marché colonial de Dong Ba 

Notre troisième arrêt est la pagode de Dame Céleste, ou Thiên Mụ, un véritable bijou sur les rives de la rivière des Parfums. Dès qu’on arrive, la tour octogonale attire l’œil et semble s’élancer vers le ciel avec ses sept étages dédiés à Bouddha.

Mais qui était Dame Celeste? 

En nous promenant dans les jardins, une tranquillité bienvenue nous accueille , loin de l’agitation du matin. Les bonsaïs et les statues zen ajoutent de la sérénité à ce lieu, ou la vue sur la rivière, nous propulse dans une vraie carte postale !

Dame céleste était toute proche de la rivière aux Parfums …. 

Pour la pause déjeuner, l’agence nous réserve une surprise : un repas au Pinetree House, niché sur la colline de Thien An. Ce charmant restaurant entouré de pins est une touche agréable dans la journée, une attention de leur part suite à des soucis avec la réservation des billets ce matin. Entre la verdure et l’ambiance paisible, ce petit coin de paradis nous ravit. Une sieste digestive aurait été idéale, mais notre chauffeur nous rappelle que l’après-midi est bien chargé...

Quelle chance il a Bouddha , il se repose  à l’ombre 

La pagode de Tu Hieu est notre prochaine étape. Dès l’arrivée, on se sent enveloppés par la paix qui règne ici, avec les pins qui entourent le lieu. Le bassin avec ses poissons et les pavillons où le temps semble suspendu nous offrent un moment de sérénité. Ce lieu est aussi un espace de méditation pour les moines, ce qui ajoute une touche spirituelle à cette visite.

La pagode de Tu Hieu 

Enfin, nous terminons cette longue journée au mausolée royal de l’empereur Minh Mang. Un chef-d’œuvre où nature et architecture se mélangent harmonieusement. Les pavillons symétriques, les bassins et les cours parfaitement agencés reflètent la grandeur et la sagesse de cet empereur. Nous n’avons pas pu voir son tombeau, accessible seulement le jour anniversaire de sa mort, mais la beauté du lieu nous a largement suffi.

Les moines du mausolée sont partis en mission …. 

Essoufflés, harassés, mais comblés, nous rentrons avec le sentiment d’avoir découvert une petite partie des trésors impériaux de Hué. Une journée intense et inoubliable …

27
mars
27
mars

Après la grosse journée d'hier, nous avions hâte de faire une pause bien méritée et de passer cette journée à flâner sur la plage de Thuan An. Mais il semblerait que ce voyage au Vietnam soit destiné à nous éloigner des plages, ou presque ! Cette nuit, Brigitte a malheureusement été malade ( tourista), avec tout ce que cela implique... La pauvre a vécu une nuit difficile et ce matin, elle n'est pas dans une très grande forme. Heureusement, ça tombe sur une journée sans programme, ce qui nous permet de transformer notre projet de plage en une journée tranquille au bord de la piscine dans le jardin de notre homestay. Entre le lit, le transat et de petites baignades, Brigitte profite d'un rythme doux pour récupérer. On croise les doigts pour que demain soit une meilleure journée, car il s'agit de notre transfert vers Hanoï.

Le bruit de la cascade d’eau nous a bercé tout le long de cette interminable journée.. 

En fin de compte, cette journée s'est étirée longuement , mais pas sans moments agréables. Brigitte se sent un peu mieux, malgré une grande fatigue. J'ai réussi à la convaincre de faire quelques pas autour de notre homestay. Au crépuscule, nous avons découvert un petit coin animé, avec un marché local qui nous a surpris par son authenticité. Nous sommes rentrés le cœur léger : Brigitte récupère doucement et la diète semble nous faire le plus grand bien 😉.

Ce petit contretemps nous a permis d’apprécier ce quartier animé  

Désolés si ce chapitre de notre aventure manque de rebondissements 🤣, mais promis, demain, notre BaladEscapade reprend !

28
mars
28
mars

Moment décisif ce matin dès 7h : je réveille Brigitte et attends son verdict. Soulagement total, tout va bien ! Elle est «pratiquement » en pleine forme et ne ressent aucune douleur. On boucle rapidement nos valises et on se prépare pour notre dernière journée dans le centre du Vietnam. Ce soir, nous serons à Hanoï.

À 8h30, notre chauffeur arrive. Nous prenons la direction du petit village de Thuy Bieu, une dernière escapade avant de prendre notre envol vers le nord.

Nous arrivons à Thuy Bieu 

Nous arrivons rapidement dans le charmant village de Thuy Bieu, où nous avons été accueillis par une famille locale chaleureuse et bienveillante. Dès notre arrivée, l’ambiance calme et verdoyante nous envahit , promettant une belle journée riche en découvertes.

L’accueil de nos hôtes est parfait 

Après quelques échanges souriants avec nos hôtes, nous enfourchons des vélos et nous partons dans les petites rues bétonnées du village parfaites pour pédaler tranquillement.

Qu’il est plaisant de se promener dans ces petites rues où tout le monde  nous salue chaleureusement..

Notre première halte nous mène chez Duc Thanh, un artiste peintre qui nous impressionne par son talent et la rapidité avec laquelle il peint ses tableaux devant nos yeux. Chaque coup de pinceau semble donner vie à cette toile initialement blanche.

Le repaire de l’artiste  
Petit tuto pour réaliser un tableau en quelques  minutes  
L’artiste et ses fans… 

Nous poursuivons notre balade à vélo et découvrons une fabrique d’encens.

D’agréables moments en pleine campagne 

Quelle surprise d’apprendre comment ces bâtonnets parfumés sont fabriqués , moi qui pensais que ce petit brin de bambou était plongé dans un bain. Nous étions loin de nous imaginer un tel procédé. C’est fascinant de voir ce savoir-faire prendre vie sous nos yeux.

De retour à notre point de départ, notre guide Trung nous réserve une merveilleuse surprise : petite séance de massage des pieds. Nous plongeons nos pieds dans une bassine d’eau chaude où flottent des feuilles de pamplemousse, du gingembre et des plantes médicinales. Ce moment de relaxation est un véritable cadeau, on adore que l’on prenne soin de nous et nous savourons l’instant.

Petit moment de détente apprécié… 

Le défi du jour pour Brigitte est arrivé : un cours de cuisine est annoncé ! Son estomac, encore fragile, tiendra-t-il ? Pour l’heure, tout semble bien aller, et nous croisons les doigts pour que cela continue. Quant à moi, je n’ai jamais autant cuisiné de ma vie en si peu de temps. Sous les conseils avisés de la cuisinière, nous préparons des nems au canard et d’autres plats savoureux dont les noms échappent à ma mémoire, je ne suis pas gourmet (seulement gourmand), ce n’est pas un secret. Le repas qui suit est digne d’un véritable festin. Brigitte, par prudence, annonce son récent malaise à nos hôtes, qui la comprennent et lui pardonnent avec bienveillance.

Hé hé , pas mal pour un débutant…. 

Entourés par tant de verdure environnante, nous savourons ce moment . Une courte sieste réparatrice à l’ombre des figuiers conclut cette visite au calme.

Des figues énormes… 

Avant de partir, nous remercions nos hôtes pour leur accueil généreux et quittons le village de Thuy Bieu avec un pincement au cœur.

Merci Trung , pour ton accueil….

Notre chauffeur nous conduit ensuite vers la colline Vong Canh, où un panorama à couper le souffle sur la rivière des Parfums nous attend. Les paysages sont d’une telle beauté ,que nous prenons quelques instants pour savourer ce moment assis sur un banc à admirer cette rivière qui s’écoule paisiblement…un véritable enchantement pour les yeux.

Panorama sur la rivière des parfums  

Ayant un peu de temps libre avant notre vol, nous demandons à notre chauffeur de nous emmener dans un lieu méconnu. Après réflexion, il nous propose de visiter le palais An Dinh, un trésor architectural qui aurait bien besoin d’être restauré. L’histoire du palais nous plonge dans la vie de la reine Nam Phuong, épouse de Bao Dai, le dernier empereur.

Lady gaga ? Non, Lady bouddha  

Femme de caractère, elle a, comme son époux, renoncé à ses droits pour protester contre le colonialisme. Une lettre émouvante de 1945, que nous avons pu lire, témoigne de cette période poignante.

Mme Vinh Thuy, ancienne reine de Nam Phuong - cette dame est décédée à l’âge de 90 ans  en 1980   Et a donc vu d’autres horreurs  

Les mangroves vietnamiennes ont été libérées de l'esclavage des

empires français et japonais.

Lorsqu'il a abdiqué, mon mari, l'ancien empereur Bao Dai, a

déclaré : « Il vaut mieux être citoyen d'un pays indépendant que

d'être le roi d'un pays esclavagiste. Moi-même, j’ai également

renoncé sans pitié aux privilèges d’une reine, m’unissant aux

femmes pour aider à préserver l’indépendance sacrée de notre

pays.

En ce moment, le sang coule à flots sur les terres du Sud, berceau

de mon enfance. D'innombrables vies ont été brûlées par l'avidité

criminelle de certains colonialistes français soutenus par certaines

troupes britanniques qui ont agi contre les instructions des Alliés.

J'appelle tous ceux qui ont souffert à cause des crimes commis

par la nouvelle Grande Guerre à agir pour mettre fin à la violence

innommable qui fait rage dans mon pays.

Au nom de treize millions de femmes vietnamiennes, je demande à

tous mes amis, amis du Vietnam, de défendre la Liberté.

En demandant à vos gouvernements d’intervenir pour établir une

paix juste et équitable, vous assumez votre responsabilité humaine

urgente, et recevez l’entière gratitude de tous nos concitoyens.

Fin septembre 1945

Mme Vinh Thuy, ancienne reine de Nam Phuong


Enfin, il est temps de quitter Hué pour rejoindre Hanoï. Le vol est rapide, et à notre arrivée, nous découvrons un Airbnb charmant dans le vieux Hanoï. L’aventure se poursuit, cette fois-ci dans le nord du Vietnam, où de nouvelles découvertes nous attendent

29
mars
29
mars
Publié le 30 mars 2025

Catastrophe ce matin et grosse déception…Un rapide coup d'œil par la fenêtre et le verdict tombe : il pleuviote. Bon, jusque-là, rien de grave. Mais ce n’est pas tout… La météo annonce qu’on ne verra pas de soleil aujourd’hui, ni les jours à venir. Et les températures ? Une horreur : 16° ce matin, avec du vent en bourrasques. Hier soir encore, il faisait 28° quand on a atterri à Hanoï ! Bonjour jeans, doudoune et baskets… Adieu shorts, tongs et tee-shirts. Pas le choix, on s’adapte.

À 8h30, notre chauffeur (un nouveau) arrive, pile à l’heure. Première visite : le temple Quan Thanh, ou plutôt Tran Vu Quan, son véritable nom (pas facile à suivre, hein !). Ce temple date de l’époque de Ly Thai To et est dédié à Huyen Thien Tran Vu, l’un des quatre dieux qui protégeaient les portes de l’ancienne capitale de Thang Long. Vous suivez toujours ?

Remarquerez vous sur un autel , les  12 bouteilles de whisky en offrande …. Est-ce la ration quotidienne de Bouddha ?

On enchaîne ensuite avec le Temple de la Littérature, la première université du Vietnam, fondée en 1070 sous le roi Ly Thanh Tong pour honorer Confucius. Quelques années plus tard, un collège royal a été construit juste derrière, où les fils de mandarins venaient se former. C’était « l’endroit » pour devenir un érudit ou un haut fonctionnaire.

Pff… j’y arriverai jamais.. c’est trop dur ! 

Nous aujourd’hui, nous préférons faire l’école buissonnière. Pas d’examens pour nous : on embarque dans un cyclo-pousse pour explorer Hanoï et notamment le Vieux Quartier, ses 36 rues des corporations, mais aussi des vestiges coloniaux comme l’Opéra, la rue Trang Tien (un peu les Champs-Élysées locaux) ou encore la Cathédrale Saint-Joseph. C’est beau et très animé…

On a serré un peu les fesses, heureusement , saint Joseph  veillait sur nous … 

L’heure du déjeuner approche, et se restaurer s’avère être une mission difficile . Entre les tabourets minuscules de la street food et les restos luxueux, ni l’un ni l’autre ne nous conviennent vraiment. Finalement, on trouve un petit italien sans prétention , mais où les spaghettis à la carbonara s’avèrent délicieux. Puis on part visiter une pagode, histoire de demander au dieu local s’il peut faire un geste pour la météo.

La pagode Quan Su, construite au XVe siècle, a une histoire fascinante. À l’origine, c’était un lieu de sacrifice pour prier pour la paix, et les envoyés royaux y rendaient hommage. Avec le temps, la pagode s’est imposée comme un lieu bouddhiste important. Les adeptes locaux semblent apprécier la sérénité des lieux, mais pour nous, il est temps de reposer nos méninges.

 Beaucoup de monde a cette pagode et surtout beaucoup d’offrandes…on se demande ce qu’il en ai fait  …

Notre dernière activité de la journée est un spectacle de marionnettes sur l’eau près du lac Hoan Kiem surnommé aussi le lac de l’Épée Restituée. Dans nos petites têtes, on imaginait une représentation en plein air… heureusement, il s’agit d’un théâtre intérieur. Une scène transformée en bassin accueille les marionnettes qui racontent la légende du lac. Je n’ai pas tout compris, mais c’est amusant et magnifiquement réalisé. La salle est bondée… serait-ce dû au mauvais temps?

Une heure de spectacle pour connaître la légende de l’épée restituée….

Pour conclure cette journée bien remplie, retour dans notre rue d’adoption pour un peu de repos. Mais pas question de rester inactifs trop longtemps : après rechargement de nos batteries (et des téléphones), on repart dans le quartier des 36 corporations. Ce matin, on l’a parcouru en cyclo-pousse , mais ce soir, on prend le temps de les découvrir.

Bon pour Zidane, ils ont un peu de retard .. 

Tres vite agacés par le vacarme des scooters et des voitures , on trouve refuge au restaurant de Madame Hien. Ce restaurant a été fondé par le chef français Didier Corlou, qui est bien connu pour son admiration de la cuisine du pays . Ce restaurant est un hommage à la grand-mère vietnamienne de sa femme et à la richesse des traditions culinaires du Vietnam…

 La clientèle  de ce soir était  surtout composée de Français…

Bon, on s’est un peu lâché, mais on a passé un très bon moment..

30
mars
30
mars

À 8h30, nous laissons derrière nous le tumulte de Hanoï pour nous rendre au village de Duong Lam . Rapidement, la campagne nous enveloppe de sa tranquillité : des rizières impeccables, des buffles nonchalants, et des petites villes paisibles où certaines rues annoncent des préparatifs de fêtes locales en exposant une multitude de petits drapeaux .

On remarque que très souvent les routes sont surélevées… Renseignements pris , il s’avère qu’elles jouent un rôle crucial en période de mousson pour éviter les inondations et guider l’eau dans les zones où le besoin se fait ressentir: un véritable défi pour ce pays où l’eau est omniprésente au nord comme au sud..

Après deux heures de trajet environ , nous arrivons à Duong Lam. Notre chauffeur nous dépose aux abords du vieux village . Nous nous retrouvons dans « Rendez-vous en terres inconnues »… nous sommes pratiquement les seuls occidentaux et avons la nette impression d’être dévisagés de la tete aux pieds… sans parler d’hostilité , l’accueil nous semble froid …

Presque Mornac sur Seudre  

Ce matin , un petit crachin breton nous accompagne, mais loin de gâcher l’expérience, cela ajoute une certaine poésie au lieu. Ce village, où le temps semble suspendu, nous charme avec ses maisons centenaires en briques. Nous nous attardons près du vieux puits qui certainement a servi de point de rencontre à une autre époque et devenu aujourd'hui un symbole de la vie d'antan. Nous parcourons les innombrables petites ruelles où le temps semble s’être arrêté.. quelques vendeuses de friandises nous interpellent pour goûter leurs produits .. Brigitte est tentée mais elle résiste 😉.

C’est la fête au village 

. Malgré ce labyrinthe de ruelles, on réussit à attendre l’église du village dont le clocher ici ne se dresse pas fièrement avec un coq perché à son sommet, Nous sommes accueillis par le bedeau ou le sacristain ,il ne me semble pas que c’était le curé. Après s’être assuré que nous étions catholiques, il nous présente St Joseph et la vierge Marie en n’oubliant pas avant de quitter les lieux de nous montrer l’urne destinée aux dons … il faut dire que les catholiques sont certainement moins généreux que les bouddhistes.

Dimanche…. Pas grand monde à la première messe .. 

Dans une petite ruelle, nous tombons sur un petit café plutôt sympa . On commande deux spécialités du pays , le White coffee pour moi , un café salé pour Brigitte (non, elle n’a pas fait la fête hier au soir ) qui s’avèrent aussi délicieux l’un que l’autre. Entre deux gorgées de café salé, Brigitte joue avec les deux chatons de la maison tout en on observant les allées et venues des visiteurs locaux.

Café salé ou White coffee ? 

Il y a bien entendu des petites boutiques nichées dans les ruelles qui vendent des spécialités artisanales. Un délice pour les yeux et une vraie pause hors du temps.

 Repas simple, mais nous y étions plutôt pas mal … 

Après un déjeuner simple mais convivial, nous partons pour Bát Tràng. Cette ville de potiers située à la périphérie de Hanoi est un incontournable du nord Vietnam. Ici, tout tourne autour de l’argile blanche et des montagnes de poterie sont exposés de part et d’autres des rues, pas vraiment notre style de poterie mais il faut reconnaître que certaines valent le détour . Nous nous essayons à la création sur un tour à main juste pour voir si un artiste sommeille en nous, mais les résultats sont disons … modestes !

Les artistes en action …. Bernard Palissy est dépassé… 

Les curieux de passage nous regardent avec un sourire bienveillant, et nous préférons acheter quelques petits souvenirs que de ramener nos œuvres. On se console en plaisantant : au moins, nos vêtements0 auront testé les éclaboussures argileuses !

Et dire que nous avons réalisé  quelque chose de presque similaire…

Sur le chemin du retour, nous demandons au chauffeur de nous déposer au marché Dong Xuan. mais nous sommes dimanche et de nombreux étals sont fermés rendant l’ambiance de ce lieu quelconque. Quelques camelots proposant tout et n’importe quoi, les odeurs de nourriture ne suffisent pas à nous0 retenir ici plus longtemps .

C’est jour de foire? 

Nous décidons de rentrer à l’homestay à pied, ce qui est une aventure harassante et périlleuse en soi. La circulation de Hanoï et du Vietnam en général est un spectacle vivant : scooters débordants de marchandises, voitures impatientes, et piétons naviguant comme ils peuvent. Entre les trottoirs encombrés et les Klaxons omniprésents, il faut sans cesse être vigilant pour éviter la catastrophe. Pourtant pour le moment, nous n’avons vu ni accrochage, ni accident. Je n’arrive pas à imaginer de telles situations en Europe …et pour ma part , c’est bien la première fois que je vois ça … c’est indescriptible !

Après cette journée bien remplie, retrouver le calme de notre homestay est un luxe. Une pause bien méritée pour mémoriser toutes les découvertes du jour et se préparer à de nouvelles aventures.

De nouvelles aventures nous attendent….. 
31
mars
31
mars
Publié le 1er avril 2025

Nous venons de terminer notre visite à Quang Phu Cau, petit village à une quarantaine de kilomètres au sud d’ Hanoi,

L’encens ici fait vivre  tout un village…

et nous repartons avec la certitude de ne plus jamais regarder un bâton d’encens de la même façon. Jusqu’ici, On le voit posé dans un coin, on l’allume sans trop y penser, sa fumée s’élève et disparaît. Mais ici, dans ce village, l’encens est bien plus qu’un parfum. C’est une vie, un héritage que des générations de familles perpétuent avec la même patience. ici, tout le monde a un rôle à jouer , bien que je l’avoue, nous avons surtout vu des femmes travailler …

Lui, il devait travailler de nuit … 

Tout est rouge à Quang Phu Cau, comme les drapeaux. Pas un rouge brut, agressif, mais un rouge éclatant qui donne à ce village une beauté particulière.

Qui a dit que Brigitte avait mis à tremper son chemisier dans le bain  des baguettes .. 

Dans les cours, sur les trottoirs, des milliers de bâtons d’encens sont posés en éventail, formant des bouquets parfaits. Ils attendent le soleil pour achever leur transformation.

Des milliers de bouquets de bambou..  

Ici, chaque bâton est façonné à la main, découpé dans du bambou venu des contrées du nord, car lá, le sol n’est pas fait pour ces plantations,

alors on le fait venir, on le découpe , on le prépare, on le teinte. Ce rouge vif n’est pas qu’une simple couleur car c’est surtout le symbole de la chance, la prospérité, et le respect des traditions.

Des conditions de travail très précaires  

Ce que l’on a appris également, c’est que leur fumée n’a pas toujours servi pour les prières. Elle aurait , pendant la guerre du Vietnam, servi à masquer l’odeur de la poudre à canon, rendant les combattants indétectables. Aujourd’hui, cette fumée a retrouvé son rôle initial, celui de la spiritualité et du recueillement. Mais derrière son parfum, cette fumée est elle aussi inoffensive qu’elle en a l’air ? Les artisans le savent, a force de manipuler ces poudres, ces bois broyés, ces résines, ils ont appris à travailler à l’extérieur , en limitant leur exposition, car de trop grandes inhalations peuvent avoir des effets cancérigènes. Alors certains modifient leurs recettes, optant pour des plus naturelles et réduisant l’usage de certains additifs. Mais cela ne change rien au geste ancestral qui donne vie à ces bâtons. Tout commence par le bois, notamment le bois de santal et le bois d’agar. Il est réduit en une fine poudre et mélangé à des huiles et des résines pour créer une pâte homogène. Vient ensuite l’enrobage, chaque baguette est roulée (manuellement ou mécaniquement)

L’enrobage mécanique …

avant d’être laissée à sécher pendant plusieurs jours sous le soleil, une attente nécessaire afin qu’elles ne soient prêtes à partir loin d’ici . Car chaque jour, des milliers de bâtons quittent Quang Phu Cau, direction les pagodes, les marchés du Vietnam, mais aussi la Chine, l’Inde, la Thaïlande et la France où ces fragrances naturelles sont très appréciées..

Lorsque nous regarderons une baguette  d’encens se consumer, nous reviendrons à Quang Phu Cau avec ses couleurs…

À Quang phu cau, environ 3000 personnes sont impliquées à perpétuer cet art. Certains travaillent en famille, d’autres au sein de coopératives afin de gérer au mieux l’énorme production annuelle qui fait vivre le village..Quand on quitte Quang Phu Cau, on ne repart pas seulement avec quelques bâtons d’encens. On repart avec un regard différent sur cette fine baguette et on n’oubliera pas de sitôt le geste précis de ces femmes découpant le bambou avec une machette en de nombreuses fines tiges. Un geste répété inlassablement pour perpétrer la tradition

1
avr

Aujourd’hui, pas d’activité prévue à notre planning. Une journée libre, parfaite pour souffler un peu et faire ce qu’on veut. Hanoï a des milliers de choses à offrir, mais déambuler dans les rues au milieu du vacarme des scooters ne nous tente pas vraiment. Et si on marchait un peu ? Juste de quoi bouger, voir et faire autre chose sans se prendre la tête. Avec l’aide de Komoot, je planifie un itinéraire autour du lac Hoan Kiem, celui de la légende de l’épée restituée, dont on nous a parlé lors du spectacle des marionnettes sur l’eau.

Brigitte est un peu réticente devant les 16 km annoncés, mais elle finit par accepter lorsque je lui propose d’appeler un Grab en cas de grosse fatigue. Au final, on a fait 18,5 km 😉, et nous sommes heureux d’avoir découvert un Hanoï beaucoup plus calme.

On commence notre périple au Mausolée de Ho Chi Minh, juste pour voir, sans forcément s’attarder. Mais déjà à 9h30, on ne s’attend pas à trouver autant de monde. Une file interminable de visiteurs ,une présence policière et militaire omniprésente, une ambiance froide, rigide ou photos et caméras sont interdites. Pas vraiment notre truc, on se dirige vite vers les bords du lac.

Notre première approche n’est pas folichonne . L’eau est loin d’être propre et les berges collectionnent les détritus.. cet endroit pourrait être si attrayant, tout ça gâcher par quelques incivilités…. Mais au fil de la matinée, l’atmosphère calme nous gagne.

On prend notre temps, on visite quelques pagodes posées au bord de ce lac,

on apprécie finalement cette marche sans contrainte. Midi, un arrêt dans un petit restaurant quasi désert, puis on continue notre tour tout en côtoyant quelques pêcheurs …

Le tour du lac terminé, on s’engouffre dans les petites rues de la vieille ville pour rejoindre l’homestay. C’est le retour du chaos. La circulation nous absorbe, les Klaxons résonnent, on en a vite assez.

Un Grab pour un retour rapide vers l’homestay et retrouver un peu de calme. On souffle un peu, avant de ressortir pour une agréable séance de massage des pieds, car ils ont bien mérité un peu d’attention après autant de kilomètres.

Avant le dîner, petit passage par la Train Street, là où le train frôle les terrasses, au milieu des touristes attablés. Un spectacle fascinant à observer tout en restant prudent.

Demain, Nouvelles données . On quitte la frénésie d’Hanoï pour la calme campagne de Mai Chau. Une autre facette du Vietnam nous attend.

2
avr

Nous quittons Hanoï dans l’agitation maintenant familière de la ville, entre les klaxons et la circulation dense qui ne semble jamais s’arrêter. Aujourd’hui nous serons à Mai Châu situé à à 135 km à l’ouest d’Hanoi.. La route bien qu’importante est très mauvaise et nous sommes particulièrement secoués pendant le voyage. La pause photos et toilettes à Hoa Binh sera la bienvenue . Nous sommes dans une région montagneuse où la nature est majestueuse. Les vallées s’étendent, couvertes d’une végétation dense. Quel contraste avec le tumulte de la capitale.

La très jolie région de Hoa Binh … ici le monde moderne n’est pas encore arrivé  

Il nous faudra plus de 4 heures pour parcourir les 135 km, rendant ce voyage long et pénible . Enfin nous arrivons à Mai Châu. Cette vaste vallée verdoyante ceinturée par des montagnes nous semble être un petit paradis préservé du reste du monde . Nous sommes accueillis chaleureusement. Les habitants sont souriants et prêts à partager leur culture.

Brigitte  est très heureuse dans cet environnement …

Ici vivent différentes ethnies, dont les Thaïs blancs et les Muong, qui perpétuent leurs traditions à travers leur artisanat. Nous sommes dans une famille composée d’au moins 4 générations et où la grand mère semble régner sans partage . C’est une belle personne très gentille qui occupe ses journées autour de son métier à tisser . Toute la maisonnée gravite autour d’elle avec respect et peut être avec méfiance, nous communiquerons quelques instants avec elle en soirée lorsqu’elle s’est approchée de nous accompagnée de Thui, un guide francophone et nous avons partagé ensemble un verre de Saké. Brigitte lui offre un paquet de galettes de Beurlay qui semble la ravir. Ce petit échange est malgré tout frustrant , car nous avons mille questions à lui poser mais par crainte d’être indiscret et par respect, nous garderons pour nous nos interrogations . Les repas ne sont pas pris à la même table mais proche les unes des autres . Notre chauffeur partage leur repas ainsi que chaque membre la famille sauf les enfants que l’on n’a pas vu manger et qui jouent a proximité dans un silence presque religieux . Nous avons eu droit à une pleine table de plats tous aussi savoureux les uns que les autres. Ici , tous les plats sont servis en même temps et chacun se sert à l’aide d’un petit bol. Il ne vaut mieux pas trop traîner si on ne veut pas manger froid. Les plats sont simples mais savoureux : riz gluant, viande grillée, légumes du jardin, nems …..

Bon appétit … 

Après le repas, nous découvrons les rizières à vélo. Pédaler à travers ces vastes étendues vertes est une expérience unique et apaisante.

Nous naviguons entre les sentiers bétonnés qui serpentent au cœur des cultures ou les travailleurs s’affairent dans les champs. Sous le soleil revenu , cette promenade permet d’en apprécier pleinement la beauté, les rizières ondulent doucement, créant une marée verte. La vie semble avancer au rythme de la nature, paisible et immuable.

Les habitants, toujours souriants, proposent des souvenirs, des objets tissés à la main, témoins de leur savoir-faire.

Moment de partage avec les femmes du village… 

La soirée approche, le soleil nous quitte pour aller se coucher derrière lés montagnes. Nous rentrons , heureux de cette journée à la campagne .

Un peu de réconfort après une dure journée de travail… 

Nos pensées se tournent déjà vers la prochaine étape.

Les rues se vident… 

Demain, cap sur Pù Luông, une réserve naturelle préservée où les rizières en terrasse s’étendent à perte de vue et où la nature sauvage promet encore de belles découvertes.

3
avr
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avr
Publié le 4 avril 2025

Quitter nos hôtes incroyables de Mai Châu ce matin n’a pas été facile. Leur accueil si chaleureux a rendu notre départ émouvant pour tout le monde. Brigitte a même reçu un petit cadeau artisanal de la grand-mère de la maison, qui, malgré son titre, n’est pas si âgée que ça... mais gardons son âge secret !

Au revoir , nous ne vous oublierons pas de sitôt… 

Les routes de montagne en direction de Pù Luông sont dans un état déplorable, rendant le voyage assez pénible. Heureusement, la beauté des paysages compense largement les secousses. Les premières rizières en terrasses commencent à apparaître, scintillant sous les rayons du soleil.

Nous traversons des villages simples et préservés, où la vie semble à mille lieues du confort occidental. En entrant dans la réserve nationale de Pù Luông, tout semble protégé, presque figé dans le temps

. Notre seul regret est de ne pas pouvoir nous arrêter malgré nos demandes à notre chauffeur, qui les a ignorées sans vraiment de bonnes explications. Dommage, les paysages de rizières en flanc de montagne resteront gravés dans nos mémoires.

De très jolies paysages tout au long de la route … 

Après avoir traversé un grand village calme dans la vallée, nous entamons une nouvelle ascension. La petite route serpente le long d’une rivière, offrant des vues magnifiques sur de petites rizières en terrasses. Les homestays deviennent plus nombreux, et nous imaginons bientôt poser nos valises dans l’un d’eux.

Nous finissons par nous arrêter au bord de la rivière. C’est ici que notre voyage prend une tournure inattendue. Valises à la main, nous traversons deux ponts en bambou brinquebalants. De l’autre côté, nous découvrons le Pù Luông Riverside Lodge, construit en terrasses à flanc de colline. Accueillis par deux jeunes filles adorables, nous sommes apparemment les seuls touristes. Ce petit coin reculé et ses bungalows en terre ocre nous enchantent.

Le trou du cul du monde : c’est ici… 

Pas de vélo pour nous ici, trop de relief. Une randonnée à pied s’impose. Après le déjeuner, alors que tout le monde semble paré à faire une sieste, nous partons explorer, armés de nos appareils photo. L’objectif est de découvrir la cascade de Hiêu. Mais sans Google Maps ni moyen de communication, et après plusieurs demi-tours, nous finissons par marcher presque trois heures sans jamais trouver cette fameuse cascade. Pas grave, la promenade valait le détour. Nous avons croisé des rizières magnifiques, échangé des "Xin chào" sincères avec des locaux et même discuté avec des Néo-Calédoniens tout aussi perdus que nous.

En résumé, bien que les rizières de Mai Châu soient moins spectaculaires, l’authenticité du village nous a conquis. Pù Luông, perdu au bout du monde, a tout de même son charme unique.

4
avr

Nous avons quitté Pu Luong ce matin à 8h30, prêts à affronter les 120 km qui nous séparent de Tam Cốc, la célèbre baie d’Halong terrestre. Les premiers kilomètres sont interminables tellement la route est mauvaise et chaotique.

Nous avons l’impression de rouler sans les pneus . Puis, presque sans prévenir, tout s'améliore enfin. Nous sommes maintenant sur une belle route ou admirer le paysage devient un plaisir Malheureusement, les rizières ont disparu laissant la place à des cultures de maïs nettement moins exotiques. . Le ciel est brumeux ou désespérément gris, nous ne réussissons pas vraiment à le définir .Bien sûr nous avons en France ce type de temps mais c’est plutôt signe de mauvais temps. Ici , il fait maintenant chaud , et c’est très agréable même si nous aurions préféré un ciel bleu . Les villes et villages traversés semblent propres et les trottoirs ne sont pas encombrés de scooters ou de tout autres produits nous présentant une autre facette du Vietnam.

En milieu de matinée, la région de Ninh Binh se profile et de nombreux pitons karstiques commencent à surgir au loin. Ces silhouettes abruptes et mystérieuses nous rappellent la région d’Ao Nang en Thaïlande. Nous faisons une halte à Hoa Lu pour découvrir des temples.

Dynastie  de Dinh ou dynastie de  Lê ?

Il y a ici deux temples l’un à côté de l’autre : le temple Dinh de la dynastie des Lê et le temple Lê de la dynastie des Đinh. Allez donc y comprendre quelque chose , surtout qu’à nos yeux, ils se ressemblent beaucoup.. Ces lieux chargés d’histoire sont du 10ème siècle, mais je vous avoue qu’après un mois de pagodes et de temples, on sature un peu . Heureusement la présence et la nature des offrandes nous divertit un peu et avons pu constater que Bouddha , bien en chair a été mis ici au régime , Le bonbon Krema a été supprimé pour être remplacé par du poulet rôti … mais c’est une autre histoire et seuls quelques uns d’entre nous comprendront 🤣🤣….

Adieu bonbon krema…. 

Notre arrivée à Tam Cốc est un soulagement.Tout d’abord, c’est une ville très animée et ensuite l’estomac de Brigitte lui répète sans cesse que midi est largement passé . L’agence nous « offre » (avec notre argent) le déjeuner dans un restaurant local où la cuisine est délicieuse, un vrai régal.

Je vous rassure, il n’a pas eu d’étoile au dernier  Michelin…

Apres avoir passé un coup de fil à Roselyne pour lui souhaiter un joyeux anniversaire (on ne vous dira pas son âge , mais ça commence à faire 🤣🥰..) on se prépare à l’attraction principale de cette journée. Nous embarquons dans une des très nombreuses barques pour explorer la rivière Ngô Đồng 🤩🤩. Les rizières verdoyantes et les pitons karstiques nous entourent, offrant un spectacle à couper le souffle.

Magnifiques jeux de jambes des bateliers .. 

Nous traversons les grottes Bích Động, sombres et fraîches, un contraste fascinant avec la lumière éclatante dehors. Les rameurs, avec leur technique si particulière nous fascinent,ils pagaient avec leurs jambes . Comment parviennent-ils à faire ce trajet (6km) trois fois par jour, sept jours sur sept, sans jamais montrer de fatigue ?


Grâce à eux, leur calme et leur maîtrise rendent cette balade encore plus agréable. Sur le chemin, un vol de cigognes attire notre attention, ajoutant une touche de vie sauvage à ce tableau déjà parfait.

Par ailleurs, vous nous excuserez pour les nombreuses photos prises à bord de notre barque, mais c’est tellement beau qu’il nous est impossible de ne pas partager..

Notre batelier  du jour….

La journée se termine avec le dernier trajet de notre chauffeur, « Lamborghini). Il nous conduit jusqu’à un magnifique resort, son ultime mission avant de repartir pour Hanoi. Nous sommes émerveillés car les chambres sont grandes, luxueuses, un vrai havre de paix


. Nous savons que cette journée restera gravée dans nos mémoires... Les paysages de Tam Cốc, entre rivières, montagnes karstiques et grottes secrètes, nous accompagneront longtemps et seront un merveilleux moment de notre BaladEscapade vietnamienne.

5
avr
5
avr
Publié le 6 avril 2025

Ce matin, notre réveil était aussi en vacances et nous nous sommes levés dans la précipitation. 6h40, il pleut, tout semble se liguer contre nous.

Nous n’avons pas suffisamment profité de ce  Joli hotel 

Le bus doit nous récupérer dans un quart d’heure, nos valises étaient pratiquement prêtes et nous parvenons à faire l’heure . Une fois montés à bord d’un bus confortable, nous prenons la direction de la baie d’Halong. Le voyage dure plus de quatre heures, entre sommeil par intermittence et vision fugitive des paysages.

À notre arrivée sur le quai de Hon Gai aux alentours de midi, la pluie s’est arrêtée déjà depuis longtemps, un ciel gris et brumeux nous accueille. Il y a beaucoup de monde sur place pour découvrir la magie de la baie.

Nous sommes pris en charge rapidement par le personnel de Renea Cruises et rejoignons un groupe de 25 touristes. Français, Canadiens, Québécois , Américains et une Allemande composent notre groupe. Premières conversations et nous embarquons à bord d’une jonque en bois.

Le cocktail d’accueil marque le début officiel de notre croisière. On nous explique le déroulement du séjour avant de recevoir nos clés de cabine. Puis nous savourons le déjeuner , le bateau quitte le port et commence à naviguer vers la baie de Bai Tu Long. Située au nord-est de la baie d’Halong, Bai Tu Long nous offrirait une expérience aussi authentique et moins fréquentée. Avec ses plages, ses impressionnantes montagnes karstiques et sa nature sauvage, elle nous accueille dans un calme captivant, loin de l’effervescence touristique

La jonque a atteint son point d’ancrage. Le personnel de bord nous propose une sortie en kayak autour de Cap La et Tra San. La beauté des lieux nous transporte.

De minuscules  plages  partout au pied des karsts…


Les pitons rocheux plongent dans une eau calme, teintée de nuances vertes accompagnées tout de même de quelques bouteilles plastiques vides flottant à la surface de l’eau . Quel dommage !

Après ce moment agréable, nous retournons au bateau et nous faisons connaissance avec ses différents recoins, et prenons un peu de repos .

L’après-midi a été plutôt agréable malgré l’absence de soleil. Nous nous sommes même baignés , histoire de ne pas manquer l’occasion. Puis, après une courte démonstration de découpage de fleurs avec des légumes, vient le dîner sur le pont supérieur.

La vie n’est t’elle pas belle! 

La soirée est chaleureuse, ou nous faisons plus ample connaissance avec un couple de Québécois. La nuit est douce, et promet d’être reposante, entourés de karsts géants et mystérieux. Tels des gardiens , ils semblent veiller sur nous. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles ….

Petite partie de pêche avant de s’endormir.. 

Cette journée s’est envolée à une vitesse folle, laissant derrière elle des souvenirs inoubliables. Demain, debout aux aurores, ou on nous promet un lever de soleil magique, mais avec le peu d’expérience acquise ses dernières semaines , nous en doutons déjà

6
avr

L’aurore se lève doucement, mais le soleil décide de faire attendre son arrivée. Malgré cela, nous nous levons pour ne pas perturber le planning serré de la journée. Le lever de soleil manqué, nous montons sur le pont savourer un petit déjeuner copieux et délicieux. L’air est doux, et déguster un café vietnamien, entourés de majestueuses montagnes rocheuses dans un silence presque absolu, bercés par le léger mouvement de la mer, devient un moment d’exception, une parenthèse à ranger parmi nos beaux souvenirs.

Des images  à notre lever que nous ne sommes pas prêts d’oublier …

Comme toujours, avec Brigitte, nous profitons de ce moment pour refaire le monde, et le charme du lieu n’échappe pas à notre tradition. Pris dans nos discussions, nous accumulons du retard sur l’activité suivante. Heureusement, nous avions anticipé le bouclage de nos bagages , et nous limitons ce contretemps. Chaussés de nos baskets, nous rejoignons le groupe. Une randonnée est au programme, du moins c’est ce que nous avions vaguement compris. Mon anglais étant particulièrement nul et mes oreilles plus que capricieuses, je m’en remets entièrement à Brigitte pour interpréter les consignes.

Nous arrivons en dernier sur la barge qui nous emmène au pied d’un îlot rocheux. Une petite blagounette en rejoignant le groupe détend l’atmosphère, et des sourires s’échangent. Finalement, ce n’est pas une randonnée, mais la visite de la grotte Thien Canh Son qui nous attend. Ce lieu emblématique de Bai Tu Long, surnommé le "pays des fées", dévoile ses formations calcaires spectaculaires et son ambiance paisible. Son nom, évoquant une montagne avec une vue sur un pays féérique, ajoute une touche de mystère à notre visite ´

A la sortie , il nous semble apercevoir quelques rayons de soleil. .. bien timide  

Nous en profitons pour prendre connaissance de la légende liée à la baie de Halong et Bai Tu Long. L’histoire raconte comment l’Empereur de Jade envoya la Mère Dragon et ses enfants pour protéger le Vietnam. Les dragons crachèrent des joyaux d’émeraude et de jade qui devinrent des îles et des îlots, formant une barrière naturelle contre les envahisseurs. Séduits par cette terre, ils choisirent d’y demeurer : la Mère Dragon trouva refuge dans la baie d’Halong, et Bai Tu Long devint le domaine de ses enfants. Nous ne pouvons que croire a une légende aussi belle.

Paysage de légende et de rêves … 

Après une halte sur une petite plage de sable blanc , nous regagnons notre jonque pour préparer notre départ. Les étapes s’enchaînent rapidement, et notre bateau file entre les imposants pitons karstiques, dont nous connaissons désormais l’histoire.

Nous aurions bien fait trempette , mais le lieu est interdit à la baignade… 

Une fois sur la terre ferme, nous rejoignons un centre de « Tri » où chaque voyageur est guidé vers sa prochaine destination.

Pas le meilleur moment de cette mini croisière  

Mention spéciale à notre chauffeur de bus , dont l’adresse permet à chacun d’atteindre son hôtel malgré l’encombrement des rues du vieux Hanoï. après les très nombreux "Oh! My God!" Chaque passager a été déposé à son hôtel , bagages compris. Nous étions les derniers à être déposés et nous l’avons félicité pour cette prouesse .. Bravo!

De retour à notre Homestay, Brigitte est ravie de découvrir un nouvel appartement doté d’un balcon offrant une vue imprenable sur la rue animée. Elle est aux anges et menace même de ne plus quitter Hanoï.

Il faut reconnaître  que malgré nos craintes nous étions plutôt bien dans ce quartier du vieux Hanoi….

Quelques courses de dernière minute et un massage des pieds bien mérité concluent cette journée. Nous rentrons dans notre « chez nous » ou nos pensées s’égarent parmi les pitons de jade et d’émeraude de la baie d’Halong, emportant avec elles les souvenirs de ce beau voyage ….

7
avr

Dernier petit déjeuner dans notre appartement de Hanoï. On prend le temps de l’ apprécier avec une petite pointe de nostalgie. Puis, c’est l’heure de boucler les valises histoire d’anticiper et de préparer notre depart: afin que tout soit prêt pour notre vol à 23h.

On sort dans notre quartier du vieux Hanoi pour une dernière promenade. Sous une pluie fine, la petite rue de Nam Ngu, nous accueille une fois de plus. On s’installe a une terrasse de café, juste en face de l’appartement, et profiter de l’atmosphère calme. En sirotant nos White hot coffee , on observe le va-et-vient des habitants, chacun absorbé dansles tâches de son quotidien.


Cette  rue de Nam Ngu restera un très bon souvenir 

On décide de filer dans les rues du vieux Hanoi pour une session shopping de dernière minute. Nos derniers dongs trouvent facilement preneur, vu la diversité et l’abondance des boutiques. Pas besoin de se forcer !

La vie dans la rue est extraordinaire   

À l’approche de la fin de matinée, la circulation s’intensifie. Ça devient vite étouffant, et je repense aux mots de Brigitte du début de séjour: « Au Vietnam, le calme est inquiétant, le bruit est rassurant. » Moi, perso, le bruit ne m’a jamais vraiment convaincu, et avec ce séjour, c’est définitif….

Pour clore ce voyage, on cherche un dernier resto. Mauvaise pioche ! Le lieu semblait prometteur, mais ce n’était pas au niveau, loin s’en faut…On l’abandonne vite pour un café sur un rooftop. Depuis là-haut, on admire la rue et ses flux incessants de scooters et voitures.

Très belle terrasse sur le toit  
Jolie pagaille 

Quelques achats de dernière minute plus tard, on retourne à la rue Nam Ngu.

À 20h, notre chauffeur arrive. Ca y est, c’est fini. La voiture s’éloigne, et avec elle, on laisse derrière nous de nombreux moments magiques et inoubliables du Vietnam.❤️


Un mois au Vietnam, un voyage comme suspendu dans le temps. De l’effervescence de Saigon aux paysages apaisants du delta du Mékong, chaque instant fut une découverte. Le centre nous a enchantés avec la poésie de Hoi An et la grandeur historique de Hué. Puis, le nord a dévoilé ses trésors : les rizières envoûtantes de Tam Coc et les baies légendaires de Halong et Bai Tu Long, où semble encore flotter l’ombre de mère Dragon et de ses enfants. Hanoi, dernière étape, nous a vus partir le cœur lourd, emportant avec nous la magie d’un pays aussi vibrant qu’attachant. Tạm biệt!

Pour la dernière étape de carnet de voyage, je vous suggère de déplacer sa lecture à l’ apéro .. car sa publication est tardive…. On vous souhaite à tous un bon apéro 🍸🍹