La Brocéliande 2025

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BaladEscapade bretonne: De la Vilaine aux mystères de Brocéliande, un périple cycliste où chaque kilomètre révèle une nouvelle facette de la Bretagne, entre forêts enchantées et pistes cyclables.
Du 7 au 14 mai 2025
8 jours
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Comme chaque année en mai, notre traditionnelle BaladEscapade en vélo électrique nous conduit vers de nouvelles aventures. Cette année, ce sera la Bretagne ! De Rennes à Saint-Malo, en passant par Dinard et Dinan ou encore Redon, nous suivrons la Vilaine et ses anciens chemins de halage avant de plonger au cœur des légendes de Broceliande. Merlin nous guidera-t-il sur les sentiers enchantés ? Ou Panoramix nous offrira-t-il sa mythique potion magique pour nous aider à garder le rythme ? Rien n’est impossible sur ces terres empreintes de magie… 🌿🚴‍♂️✨

Publié le 8 mai 2025
L’itinéraire breton … 
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Publié le 8 mai 2025

Ça y est, nos aventures commencent ! Nous sommes arrivés en Bretagne, au cœur du petit village de Balac, perdu au milieu de nulle part. Après une longue route, depuis Nantes, une évidence s’impose : il fait froid. Le thermomètre affiche 14°C, et le soleil a décidé de bouder la région aujourd’hui. Quelques gouttes s’invitent même alors que nous déchargeons nos vélos, certainement un aperçu de la météo bretonne qui nous attend

Déjà, nous nous résignons : shorts et t-shirts resteront sagement au fond de nos sacoches. Demain matin, pantalon et blouson seront de mise. Rien d’étonnant, nous étions prévenus mais l’air vivifiant a quelque chose d’excitant, et nous rappelle que l’aventure ne fait que commencer.

Notre premier hébergement nous réserve un accueil chaleureux. Les propriétaires, prêts à s’éclipser vers des cieux plus cléments en camping-car, prennent soin de nous avant leur départ. Un feu crépite déjà dans le poêle à granules, nous laissant un cocon douillet dans ce village silencieux, déserté par l’agitation du monde. Pas une âme en vue. Seul le calme règne.

La nuit tombe et nous nous réfugions dans notre gîte bien chaud, bercés par l’espoir d’un soleil même timide pour la première étape de demain. Peu importe la météo, nous sommes prêts à rouler, à explorer, à vivre pleinement cette traversée bretonne. L’aventure est là, devant nous, et elle ne fait que commencer.

Charmante maison en pierres… 
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L’étape du jour…. 
La météo ne prévoit pas d’eau pour la journée,. Ce serait trop beau …

C’est sous un ciel lumineux mais encore frais que nos aventures à vélo ont pris leurs envols. À 10h précises, après notre traditionnelle photo de groupe (véritable rituel sacré) nous avons enfourché nos vélos avec entrain, prêts à savourer cette première étape.


Peu de spectateurs  pour notre départ , mais super heureux de partir à la découverte de cette belle région ….

Le chemin de halage nous a offert un cadre magnifique, avec la Vilaine comme fidèle compagne de route.

ABrain-sur-Vilaine nous a enchantés par son authenticité,

A chacun son moyen de locomotion , mais le plaisir est toujours  là pour découvrir  les paysages ….

et les nombreuses écluses ponctuant notre parcours ont ajouté une touche pittoresque à cette virée. À chaque coup de pédale, nous étions immergés dans une nature apaisante et verdoyante.

Le passage des écluses est toujours un spectacle  captivant 

À l’heure du déjeuner, improvisation et bonne surprise étaient au rendez-vous ! Le 8 mai ayant mis bon nombre de restaurants en pause, nous avons découvert une guinguette engageante et chaleureuse en bord de rivière. Un vrai petit coin de paradis, parfait pour se détendre et partager un repas convivial.

Bon, « la palmeraie » n’est pas un nom très évocateur pour ces paysages Bretons …. Mais nous y avons passé un très  bon moment 

L’après-midi a eu droit à son petit rebondissement : la crevaison de Roselyne ! Les petits cailloux laissés par les récentes réparations suite aux dernières inondations ont eu raison de sa chambre à air. Quelques soucis de gonflage sont venus compliquer la réparation, mais grâce à la persévérance et à l’esprit d’équipe, l’incident a vite été réglé, laissant place aux sourires et à la bonne humeur.

Tellement  absorbés par les travaux de réparation  que personne n’a vraiment pensé a prendre des photos … dommage ! 

Enfin, Pont-Réan en ligne de mire, nous avons bouclé cette première étape avec satisfaction, après environ 64 km de pur bonheur !

Pont Rean, point de chute de notre première étape …. 

Le soleil était avec nous, même si l’air encore frais nous rappelait que le mois de mai est souvent capricieux. Mais peu importe, car cette journée nous aura offert nature, imprévus et rires, de quoi graver de beaux souvenirs dès le premier jour.

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L’étape du jour… 

Le soleil s'est levé sur une nouvelle journée de découverte, et c'est avec enthousiasme que nous avons enfourché nos vélos pour cette deuxième étape, longeant le chemin de halage qui serpente à travers la Bretagne.

Pose matinale avant notre départ … 
Au revoir Pont Rean , merci de nous avoir accueillis… 

Dès les premiers kilomètres, une halte s'est imposée à Bruz, où nous avons fait escale dans un magasin de cycles. La veille, Roselyne avait été victime d'une crevaison, et il était temps de lui offrir une nouvelle chambre à air. Profitant de l'occasion, nous avons également investi dans deux pompes, bien plus pratiques que nos mini bombes d'air comprimé. Un achat qui pourrait s'avérer utile pour les kilomètres à venir.

Elles sont bien nos pompes… 

Notre route nous a ensuite menés vers Rennes, où nous avons pris le temps d'immortaliser le stade Rennais sous un ciel radieux.

Le Roazhon Park… 

Tout au long du canal, nous avons observé une incroyable concentration de péniches, certaines habitées, d'autres transformées en espaces de convivialité. Cette présence s’explique par une volonté de la ville de redonner vie à ses voies navigables, autrefois essentielles au transport de marchandises. Aujourd’hui, elles offrent un cadre atypique et chaleureux, attirant aussi bien les promeneurs que les curieux.

La traversée de Rennes a été facilitée grâce à l’impressionnant réseau de pistes cyclables… Bravo Rennes . 
La cité de Saint Grégoire et les maisons éclusières nous ont enthousiasmés …

Après avoir traversé Saint-Grégoire, nous avons atteint Betton, où une buvette pittoresque au bord de la Vilaine nous a accueillis pour une pause repas bien méritée. Deux heures de détente, bercées par les conversations des autres voyageurs.

La pause de midi a Betton a été agréable si bien que certains d’entre nous auraient volontiers programmés une petite sieste …. 

Tout au long du chemin, nous avons croisé de nombreuses écluses, chacune accompagnée de sa maison éclusière, vestiges d'une époque où le canal était une voie de transport essentielle.

Quelques gouttes de pluie sont venues perturbées notre après midi … plus de peur que de mal…

Construites principalement au XIXe siècle, elles abritaient les éclusiers, qui veillaient au bon fonctionnement des ouvrages et facilitaient la navigation des embarcations. Avec le temps, ces maisons ont perdu leur usage initial, mais certaines ont été restaurées pour accueillir des buvettes, des hébergements ou même des espaces associatifs, préservant ainsi leur charme d’antan et participant au dynamisme touristique des bords du canal. Leur entretien, souvent pris en charge par des particuliers ou des collectivités, permet de conserver ces petites bâtisses emblématiques et de leur redonner vie.

Très jolie reconversion… 

Autrefois utilisé pour le halage des bateaux, ce chemin a été aménagé en voie verte, offrant aux cyclistes et randonneurs un itinéraire sécurisé et agréable. Son histoire remonte au XVIIIe siècle, époque où il facilitait le commerce fluvial en permettant aux chevaux de tirer les embarcations contre le courant. Aujourd’hui, il est devenu un véritable san pour les amateurs de plein air, un espace où nature et patrimoine se rencontrent harmonieusement.

Notre périple s'est achevé à Bazouges-sous-Hédé, non sans une petite confusion géographique qui nous a fait parcourir quelques kilomètres supplémentaires. Hédé-Bazouges ou Bazouges-sous-Hédé ? Une erreur bien humaine qui nous a offert un dernier détour avant de poser enfin pied à terre.

Avec 72 km au compteur, la fatigue se faisait sentir, mais elle était éclipsée par la satisfaction d’avoir vécu une journée riche en découvertes. Ce soir-là, dans notre hébergement, nous avons savouré le plaisir de nous remémorer les magnifiques paysages, les rencontres, et les instants de partage qui ont rythmé cette belle aventure.

Fatigués, certes, mais heureux d’être là, au cœur d’une Bretagne qui sait accueillir les voyageurs à vélo avec générosité et authenticité

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L’étape du jour… 
Aura t’on besoin du parapluie? 

A 10h, nous quittons Bazouges-sous-Hédé après une nuit calme et reposante. Le soleil est là, bien décidé à nous accompagner tout au long de la journée.


N’ayez crainte, cette cinquième  partenaire restera sagement dans le parc….

Nous retrouvons rapidement la voie verte le long du canal, où coule cette rivière qui nous accompagne depuis trois jours. Toujours autant de plaisir à rouler ici, entre les paysages apaisants et ces maisons éclusières fleuries qui donnent un charme fou à chaque écluse.

Nous traversons Tinténiac, Québriac et Trévérien, où l’on sent vraiment que le canal rythme la vie des villages. On rencontre un couple de randonneurs près d’une écluse, qui nous conseille un café à Trévérien. Bonne idée, le patron est accueillant et la pause agréable.

La chatte de la voisine du patron du bar …. 

Avec cette belle journée, nous prenons plus de temps que prévu. Finalement, on décide d’adapter notre pause déjeuner et de s’arrêter à Evran, chez Fred, qui tient un food truck réputé au bord du canal.

On va être bien ici … 

Le monde est au rendez-vous et l’attente se rallonge, mais c’est un endroit convivial où l’on sent que les habitués et les voyageurs de passage s’y retrouvent pour partager un bon moment. Une galette à l’andouille plus tard, nous repartons bien rassasiés. Il faudra quelques kilomètres pour digérer !

Avec tout ça, on est pas en avance  

L’après-midi, les écluses s’enchaînent sous le soleil, et de plus en plus de monde profite du beau temps. C’est samedi, le bord du canal attire les promeneurs.

C’est samedi , les mères de famille traînent leurs progénitures au bord de l’eau  

Arrivée à Léhon, une magnifique bourgade aux portes de Dinan, avec ses maisons de pierre qui nous laissent admiratifs.

entre ces vieilles pierres, il commence  sérieusement à faire chaud …

On poursuit jusqu’au cœur historique de Dinan, et là, les montées sont rudes ! Une belle suée avant d’arriver dans les ruelles pleines de charme. On aurait aimé rester ici à flâner dans les ruelles et faire un peu de shopping , Mais il nous reste encore un peu de chemin à parcourir et il est plus raisonnable de retrouver nos vélos

La descente vers le port de Dinan est plus facile, et l’ambiance y est bien différente. Beaucoup de monde, les terrasses sont pleines, on sent que c’est un lieu très prisé. Quitter Dinan est un peu difficile, mais on se promet d’y revenir demain soir après notre passage à Saint-Malo et Dinard. À voir si la journée nous laissera assez de forces pour tenir cette promesse !

Ici , règne un petit air de vacances … 

Pour ce soir, la route nous mène à Plouër-sur-Rance, où Caroline et Alain nous accueillent. Une belle journée s’achève, avec des images plein la tête et la satisfaction d’avoir une nouvelle fois parcouru cette Bretagne magnifique . Un repos bien mérité avant d’enchaîner une nouvelle étape .

11
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L’étape du jour… 

Ce matin, nous quittons Plouër-sur-Rance après un chaleureux accueil chez Caroline et Alain. À 9h30, le départ est donné, et malgré une étape plus courte, notre timing reste serré avec des passages incontournables à Saint-Malo et Dinard. Avant de partir, Caroline immortalise notre traditionnelle photo de groupe, tandis qu'Alain valide notre parcours jusqu'à Dinard, rêvant lui aussi de parcourir la France à vélo.

Merci Caroline pour cette belle photo…. 

Nous franchissons le pont Saint-Hubert, admirant un panorama exceptionnel sur la Rance, avant de quitter les Côtes-d’Armor pour rejoindre l’Ille-et-Vilaine. Port Saint-Jean, rattaché à La Ville-ès-Nonais, marque notre entrée dans cette nouvelle étape.

En route pour de nouvelles Aventures ….

Nous empruntons ensuite des routes pittoresques et désertes en ce dimanche matin pour atteindre Saint-Suliac, classé parmi les plus beaux villages de France.

Qu’il est agréable de par ouvrir cette campagne bretonne…. 

L’effervescence y est palpable avec une course locale mobilisant habitants et spectateurs. Malgré l’animation, nous sommes accueillis avec humour et avons le plaisir de découvrir cette charmante bourgade au bord de la Rance. Un café rapide en terrasse nous permet de savourer l’instant avant de reprendre la route vers Saint-Malo.

saint Suliac: le plus beau village de France où le chauvinisme breton de Caroline…. 

À chaque virage, de nouveaux panoramas sur la Rance se dévoilent, jusqu’à ce que nous apercevions enfin les majestueux remparts de Saint-Malo.

En entrant dans la ville, nous marchons sur des pavés chargés d’histoire. Fondée sur un rocher, Saint-Malo est une cité dont les origines remontent à l’ère celtique. Elle devint un port stratégique sous l’Empire romain avant de se transformer en bastion fortifié au Moyen Âge. Au XVIIe siècle, la ville s’enrichit grâce aux corsaires, mandatés par le roi pour attaquer les navires ennemis. L’explorateur Jacques Cartier, leva l’ancre depuis Saint-Malo en 1534 pour découvrir le Canada. Les remparts imposants qui nous entourent sont les témoins de cette époque où la ville défendait farouchement son indépendance.

Saint Malo, la ville Corsaire ….

Nous nous approchons des vieux gréements, admirant leur état exceptionnel, avant de pénétrer dans la ville historique par la porte Saint-Vincent.

L’étoile du Roy… 

Une halte s’impose à la boutique des épices Roellinger pour honorer la commande d’Alex (mission accomplie mon cher Alex).

À quelques pas de là, une crêperie accueillante nous permet de reprendre des forces avant de flâner dans les ruelles animées.

Et un crêpe flambée pour Philippe…. 

Nous rejoignons ensuite la cale de Dinan pour embarquer sur un bus de mer en direction de Dinard.

La traversée de dix minutes nous offre une vue imprenable : d’un côté, les imposants remparts de Saint-Malo, et de l’autre, les somptueuses villas de Dinard, témoins de son passé balnéaire prestigieux.

Tres belle traversée  

En débarquant, nous découvrons une ville dont l’élégance se ressent à chaque coin de rue. Dinard, autrefois simple village de pêcheurs, connut une transformation spectaculaire au XIXe siècle. L’aristocratie britannique, séduite par son climat et ses paysages, y fit construire de splendides villas de style Belle Époque. La station balnéaire devint alors un lieu de villégiature prisé, accueillant artistes et écrivains, dont Agatha Christie.

Après une balade dans les rues commerçantes de Dinard, nous retrouvons nos vélos et décidons de rallier Dinan pour une visite rapide de son centre historique. Mais en ce dimanche après-midi, l’effervescence du week-end s’estompe, laissant place à des rues désertes qui ôtent un peu de leur charme à ces quartiers fortifiés. La cité médiévale, perchée sur les hauteurs de la Rance, est l’une des mieux préservées de Bretagne. Ses remparts, édifiés au XIe siècle, ont résisté aux assauts anglais au XIVe siècle. Les maisons à colombages témoignent encore aujourd’hui du riche passé de cette ville qui fut un centre économique et politique majeur de la région.

Le week end se termine … les rues sont désertes . 

La fatigue commence à se faire sentir, et après un dîner bien mérité dans un restaurant de la cité , nous rejoignons notre hébergement près du port de Dinan, niché dans d’anciennes tanneries.

Vite ! Au dodo … 
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Publié le 13 mai 2025
Allez en route…. 

Ce matin, après nos traditionnelles photos de départ nous quittons Lanvallay sous un ciel menaçant, longeant les quais paisibles du port de Dinan. Nos roues évitent autant que possible les pavés du vieux pont en direction de Léhon, un charmant village niché sur les rives de la Rance. Ici, les maisons en pierre bordent les ruelles silencieuses, donnant un aperçu du calme qui régnera aujourd’hui.

Le charme de Lehon 

Nous prenons ensuite la direction d’Évran, où le canal d’Ille-et-Rance accompagne notre progression. Tout ici semble vivre au rythme de l’eau, et ce lundi, tout semble figé : les commerces sont fermés, les volets clos, et seul le bavardage incessant de Brigitte et Roselyne trouble le silence. Heureusement, ma surdité me protège des éclats de voix.

De vrais pipelettes .. 

Puis nous bifurquons sur la V3, une voie qui nous éloigne du canal pour nous plonger sur des routes tranquilles. L’itinéraire nous mène vers Saint-André-des-Eaux, où seuls quelques enfants gesticulant sur des barques animent les lieux.

Enfin Médreac… 

À Médréac, nous faisons une halte en quête d’une petite épicerie pour acheter de quoi pique-niquer vers la gare vélo rail. Mais tout est fermé, et nous devons nous contenter de quelques encas trouvés dans une boulangerie à l’accueil plutôt froid. Nous nous installons autour d’une table à la gare déserte pour un repas sans prétention, prenant des allures de simple pause avant de repartir.

Même si la gare de medreac  est très bien entretenue , notre ne restera pas inoubliable…

Alors que nous nous remettons en selle, le ciel devient de plus en plus menaçant. Quelques kilomètres pont en direction de Léhon, un charmant village niché sur les rives de la Rance. Ici, les maisons en pierre bordent les ruelles silencieuses, donnant un aperçu du calme qui régnera aujourd’hui.

plus loin, une averse s’abat brutalement, nous trempant en quelques minutes de la tête aux pieds. Impossible d’y échapper cette fois, et nous avançons tant bien que mal sous la pluie avant que le ciel ne se calme à nouveau.

Ce chevalier de la table ronde n’a t’il pas fier allure ? 

Juste avant d’arriver à Saint-Méen-le-Grand, nous trouvons refuge dans un petit café sympathique, où nous savourons un moment de répit bienvenu. Ce court arrêt nous permet de nous réchauffer et de reprendre un peu de volonté après cette averse. Revigorés, nous repartons vers Saint-Méen-le-Grand, où nous faisons une halte dans un Lidl pour nous ravitailler en vue du repas du soir.

En traversant le village, plusieurs panneaux nous rappellent que Saint-Méen-le-Grand est la terrea natale de Louison Bobet, premier coureur à remporter trois fois consécutivement le Tour de France. Une fierté locale que l’on ressent à travers les références disséminées au bord de la route.

Nous apprenons ici même que saint Meen le grand sera ville étape du Tour de France en 2025

L’absence de vie dans les villages renforce cette étrange sensation de solitude sur la route. Nous nous dirigeons maintenant vers Saint-Onen-la-Chapelle, où le paysage devient légèrement plus vallonné, mais pas insurmontable pour nos montures.

À Gaël, le village est silencieux, marqué par l’humidité encore présente sur l’asphalte, qui nous rappelle les caprices du ciel malgré le retour du soleil qui nous persuade de faire un détour par Mauron.

Le soleil est de retour à Gaël  mais repartira cinq minutes plus tard …🌧️

Quelques virages plus loin, nous sommes une nouvelle fois obligés de nous abriter sous un abribus salvateur. Enfin, nous atteignons Mauron, où une terrasse de bar nous attire irrémédiablement. En avance sur notre heure d’arrivée à l’hébergement, nous nous y installons pour savourer une bonne bière, profitant de ce moment pour échanger sur le déroulement de la journée et les caprices du ciel. La météo n’a pas toujours été de notre côté, nous empêchant de prendre autant de photos que d’habitude, les souvenirs resteront dans nos têtes, seul notre carnet de voyage en pâtira.

Trois cents mètres avant l’arrivée, la batterie de Brigitte est totalement vide et elle devra terminer en musculaire. Heureusement, notre hébergement est là, tout près… Fin d’étape, ce ne sera pas la plus belle de notre périple .

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Publié le 14 mai 2025
L’étape du jour… 

Ce matin, nous avons quitté la Barre de Mauron sous un ciel menaçant, bien équipés pour affronter la pluie annoncée.

Au cours des jours précédents, j’avais remarqué que nous n’abordions que brièvement Brocéliande, ce qui était paradoxal pour un itinéraire portant son nom. J’ai essayé d’ajuster notre parcours pour mieux explorer la forêt, sans dépasser notre limite de 72 km.

N’est ce pas le regard maléfique de la fée Morgane  

Dès le départ, nous avons bifurqué à gauche pour longer la lisière de Brocéliande. Les sentiers étaient plus adaptés au VTT qu’au vélo électrique, avec de grandes plaques de schiste rendant la progression difficile. Mais être entourés d’arbres majestueux compensait largement les difficultés du terrain.

Le palais de Merlin l’enchanteur ? 

Nous avons même croisé une bande de beaux cochons au bord du chemin. Amusés, nous avons imaginé qu’il s’agissait de touristes imprudents, victimes d’un sort jeté par Morgane, la redoutable fée de Brocéliande, toujours prête à punir ceux qui bafouent les mystères de la forêt. Cette idée nous a bien fait rire, tout en nous rappelant que, dans ces lieux, la magie semble parfois bien réelle.

Nous avons ensuite fait une halte au Jardin aux Moines, un ancien site mégalithique dont les pierres disposées mystérieusement racontent des légendes fascinantes. Nous avons poursuivi notre route en direction de Néant sur Yvel, où nous avons découvert la Table Ronde des Nouveaux Chevaliers, une œuvre monumentale inspirée de la légende du roi Arthur . Un spectacle vraiment impressionnant…

Le jardin aus moines …. 
Les chevaliers de la table ronde  

Midi approchant, nous avons retrouvé la piste cyclable le long du canal, traversé Ploërmel et fait notre pause déjeuner à L'Écluse, un restaurant sympathique situé au bord de l’eau à Montertelot.

L’après-midi, nous avons suivi le canal jusqu’à Malestroit, une charmante Cité de Caractère, où nous avons découvert son centre médiéval, avec ses ruelles pavées, ses maisons à colombages et ses façades sculptées, témoins d’un riche passé. Nous quittons la place du Bouffay et poursuivre notre route le long du canal.

Enfin, nous avons terminé notre étape à La Gacilly, ville natale d’Yves Rocher. Le soleil nous a accompagné » tout au long de cette belle journée riche en découvertes, malgré une distance un peu longue pour nos batteries.

14
mai
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L’étape du jour… 

Après la traditionnelle photo de groupe à La Gacilly, nous nous élançons pour cette ultime étape.

Aucun abandon … la dernière photo de groupe pour une dernière étape ..

Le chemin nous mène à Glénac, un village calme baigné par le soleil du matin.

La mairie de Glenac  

À Saint-Vincent-sur-Oust, de nombreux cygnes glissent paisiblement sur l’eau accompagnés de leurs petits, avant de continuer vers l’Île aux pies, où nous faisons une halte à l’écluse de Maclais .

Ce petit coin de nature, au bord de l’oust, nous dévoile son charme avec les bateaux amarrés apportant une atmosphère paisible et authentique. Nous décidons d’une pause café à la Casa Try'Ana, une guinguette chaleureuse mêlant influences espagnoles et bretonnes, pour profiter simplement de l’ambiance unique du lieu.

Nous quittons à regret la casa try’Ana et traversons la base de loisirs de l’île aux pies , site destiné à la découverte de l’escalade.

Un petit passage à Redon beaucoup tro court nous permet d’apercevoir une très jolie ville. Mais nous approchons de midi et sommes un peu en retard sur notre emploi du temps… il faudra revenir

À Sainte-Marie, nous faisons une pause déjeuner à La Paillote du Pont, un restaurant saisonnier au bord de l’eau, dans un cadre idyllique avec ambiance conviviale, parfaite pour passer un bon moment

La route nous emmène ensuite vers Avessac, puis La Chapelle de Brain, où depuis les rives de la Vilaine, nous admirons de belles maisons en pierre et une ancienne école

Arrivés à Langon, nous découvrons les mystérieuses Demoiselles de Langon, un alignement de 29 menhirs, dont la légende raconte qu’il s’agirait de jeunes filles pétrifiées pour avoir préféré danser sur la lande plutôt que d’aller à la messe.

29 jolies filles attendent ici la fin de la messe  

Enfin, nous arrivons à Balac, là où tout a commencé. Les vélos sont remisés et nous échangeons nos souvenirs autour d’un dernier repas, heureux de cette belle aventure bretonne.